Quand un candidat FN voit deux femmes voilées et parle de "carnaval"

Publié à 17h23, le 21 février 2014 , Modifié à 17h43, le 21 février 2014

Quand un candidat FN voit deux femmes voilées et parle de "carnaval"
Virginies Laupies, avec Marion Maréchal Le Pen et Stéphane Ravier, candidat à Marseille. (Maxppp)

C'est une des meilleures chances de victoire pour le Front national. A Tarascon, une directrice d'école mène la liste du parti d'extrême droite, où elle a rassemblé 57% des voix aux législatives. 

Le visage d'un FN dédiabolisé, où le discours reste néanmoins celui du Front national traditionnel, comme le rapporte France TV Info. A l'image des propos de Claude Luyat, en 14e position sur la liste. Pour lui, "quand les gens s'arrêtent à Tarascon, ils ont envie de voir la Provence, pas le Maghreb", lache-t-il sur le marché de la ville. 

  

Et quand il voit passer un dame et une jeune fille voilées, il parle de "carnaval" : 

Je sais bien que c'est bientôt le carnaval, mais quand même !

Valérie Laupies, la tête de liste, confesse un certain intérêt pour Alain Soral. "Je l'ai trouvé très… underground. Il ne rentrait pas dans le moule. Son personnage m'a intéressée", admet-elle au sujet de sa découverte de l'essayiste d'extrême droite. 

En 2007, elle lui a même écrit pour lui demander qui suivre à la présidentielle de 2007. Réponse : Jean-Marie Le Pen ou Dieudonné. 

Si avec sa profession elle incarne un nouveau visage du FN, elle reste aussi sur les fondamentaux du discours de Marine Le Pen. Elle dénonce le communautarisme et estime que "pendant l'Aïd, vous ne pouvez plus dormir (...) et les enfants ne vont pas à l'école". 

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