Une partie du MoDem, Robert Rochefort en tête, se dit prête à travailler avec le gouvernement socialiste ... Mais qu'en pense la gauche ? Invité de RTL ce 7 août, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, a soumis une telle arrivée à plusieurs couches de conditions.
De son côté, Marielle de Sarnez, numéro 2 du MoDem, prend de la distance avec Robert Rochefort dans Le Parisien et rappelle que son parti "ne bouge pas d'un iota".
"Un élargissement ne se fera que s'il y a soutien à l'action du président"
Sur RTL
En ce début de mois d'août, le vice-président du MoDem a réveillé son parti en lançant qu'il était disponible pour "un élargissement du gouvernement" . Autrement dit, le MoDem de François Bayou serait favorable à une politique d'ouverture.
Mais qu'en pensent ses camarades et le Parti socialiste ? A gauche, c'est Bruno Le Roux qui lui a répondu ce 7 août sur RTL. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale y va de sa triple couches de précautions :
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D'abord, je n’ai pas vu de déclaration du MoDem.
Ensuite, il faut des principes : le soutien au président et à une action, la sienne. C’est un principe qui vaut pour tous ceux qui ont envie de soutenir l’action du président, et ils doivent trouver leur place en assumant la solidarité dans les décisions qui sont prises.
S’il y a demain des élargissements possibles, ils doivent se faire sur une base de clarté : le soutien au président de la République et à son action.
"La discipline de vote envers et contre tout, voilà le préalable requis par Bruno Le Roux.
Du côté du MoDem, comme Le Lab l'expliquait ici , les avis sont partagés. Certains penchent sérieusement à gauche comme Robert Rochefort ou Jean-Luc Bennahmias. Au lendemain des législatives, l'eurodéputé se considérait déjà comme "faisant partie de la majorité présidentielle", et il le répète au Parisien [article payant]ce 7 août :
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De mon côté, je considère faire déjà partie de la majorité présidentielle. Mais pourquoi une telle précipitation ? Pour l'instant, je suis en plein dans les JO !
"Un avis en contradiction avec celui de l'autre numéro 2 du parti, Marielle de Sarnez, qui glisse au Parisien :
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Le MoDem ne bouge pas d'un iota. Le gouvernement ne prend pas assez la mesure de la crise.
"D'autres, comme Jean Lassalle, ont appelé Robert Rochefort à "plus de prudence" dans le JDD.fr :
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Il ne peut s'exprimer qu'à titre personnel, notre dernier conseil national n'ayant jamais validé un rapprochement avec la gauche.
"Quant au président du parti, François Bayrou, il ne sort pas de son silence.