Le Lab s'est demandé ce qu'étaient devenus d'anciens prétendants au titre de président de la République, et a décidé de leur passer un petit coup de fil.
Certains ont arrêté la politique, d'autres aimeraient y retourner, d'autres encore ne l'ont jamais quitté ; on vous propose un tour d’horizon.
Quatrième de la série : Bruno Mégret, dissident du FN. Candidat en 2002, il obtiendra 2 % des voix ; Il ne se représentera pas en 2007 mais soutiendra Jean-Marie Le Pen.
Bruno Mégret discret sur ses projets
Sur francesoir.fr
Je me mets en réserve de la politique et je pars à l’étranger…
C’était en mai 2008, une des dernières apparitions médiatiques de Bruno Mégret, fondateur du Mouvement national républicain et ancien bras-droit de Jean-Marie Le Pen.
Il s’exilera deux ans en Australie, d'après France Soir, et travaillera pour le compte d’un grand groupe français de travaux publics. De retour à Paris, en 2010, il intègre "comme haut fonctionnaire, un organisme dépendant du ministère des Transports".
Quels sont ses projets maintenant ? Toujours d'après le quotidien, il carressait, en août 2011, l’espoir de revenir et d’écrire ses mémoires. Son retour ne sera pas politique assure Denise Roblain, une de ses collaboratrices, jointe par téléphone :
Il s’est retiré de la vie politique et ne souhaite pas s’exprimer.
L’avenir du MNR, qu’il a fondé en 1999 à son départ du FN, semble incertain. Denis Roblain ironise :
Je ne lis pas dans le marc de café…
Aux dernières nouvelles, Annick Martin aurait quitté la présidence, pour raison professionnelle. Depuis, le mouvement avancerait péniblement, à tâtons.
Bruno Mégret, qualifié de "félon" par Jean-Marie Le Pen suite à son départ du FN en 1998, n’a jamais réussi a rassembler. Candidat à la présidentielle de 2002, il n’obtient que 2.3 % des voix… là où le FN accèdera au second tour.
Un retour en grâce avait été opéré en 2007 ; les chefs des deux partis d’extrême droite s’affichaient ensemble. Un rapprochement auquel Marine Le Pen était hostile.