François Fillon se plaint parfois du manque d’implication et de soutien de certains ténors Les Républicains dans sa campagne. Le candidat LR à la présidentielle a dû apprécier le soutien à sa candidature de deux anciens rivaux lors de la primaire LR, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, exprimé à quelques heures d’intervalle, ce vendredi 7 avril. Voilà ce qu’a tweeté le maire de Bordeaux, jusqu’à présent plus que discret, aux alentours de 18 heures :
"Le monde est dans la tourmente, la France a besoin d'un Président expérimenté. François Fillon a cette expérience. Je lui confirme mon soutien.
"
Le monde est dans la tourmente, la #France a besoin d'un Président expérimenté. F. #Fillon a cette expérience. Je lui confirme mon soutien.
— Alain Juppé (@alainjuppe) April 7, 2017
Six heures plus tôt, l’ancien chef de l’Etat qui était sorti de son silence, appelant à voter pour le candidat de la droite, "le seul" à pouvoir "réussir à l’alternance". Voilà ce qu’avait écrit Nicolas Sarkozy sur Facebook :
"Il n’y a plus de place pour les hésitations ou les états d’âme. François Fillon est le seul parmi les candidats à avoir l’expérience qui lui permettra d’incarner et de réussir l’alternance dont la France a tant besoin. J'appelle donc tous les Français à se mobiliser pour la victoire des idées de la droite républicaine et du centre, les seules en mesure de permettre le redressement de la France.
"
Retrouvez le message de Nicolas Sarkozy sur Facebook : https://t.co/9eIqQd44uL. pic.twitter.com/1hplfk0WgA
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) April 7, 2017
Comme Alain Juppé, Nicolas Sarkozy vante donc "l’expérience" de François Fillon, le même jour. Le maire de Bordeaux, qui avait finalement renoncé à remplacer François Fillon début mars, et ce dernier ont pourtant des divergences politiques, à commencer sur le dossier syrien. Mercredi 5 avril, Alain Juppé avait fustigé sur Twitter les "tenants de la realpolitik" qui veulent discuter avec le président syrien Bachar al-Assad. Une manière de viser, sans les nommer, les candidats à la présidentielle jugés pro-Assad, comme Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et un certain François Fillon.