Ségolène Royal est certes battue mais la bataille pour le perchoir est plus que jamais d'actualité. Parmi les noms possibles, Bartolone, Guigou ou Glavany.
Bartolone a annoncé sa candidature
Les démêlées de Ségolène Royal avec Olivier Falorni avaient permis à quelques ténors socialistes de laisser entendre leur intérêt pour la présidence de l'Assemblée nationale. Après la défaite de la présidente du Poitou-Charentes dimanche 17 juin, les candidats s'annoncent.
Un match ouvert devrait avoir lieu entre Claude Bartolone, qui annonce sa candidature dans une interview publiée dans Le Parisien lundi 18 juin, et Elisabeth Guigou, l'ancienne garde des Sceaux. Selon l'AFP, au PS dimanche, on disait :
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C'est une femme, elle a une solide expérience gouvernementale et elle a une image consensuelle.
"Jean Glavany, qui pense débuter son dernier mandat en tant que député, devrait lui aussi annoncer ce lundi sa candidature : il organise une conférence de presse dans les locaux de l'Assemblée sans en avoir précisé l'objet. Dimanche soir, il éludait la question :
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On verra ça demain. Je veux rester avec les élus, les militants, ne penser qu'aux Hautes-Pyrénées ce soir.
"A noter : Jack Lang avait lui aussi annoncé qu'il briguait le perchoir. Mais, vaincu à Saint-Dié-des-Vosges, il est également sur la touche. Et la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, un moment pressentie, a démenti :
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C'est une rumeur qui est partie d'une discussion avec un parlementaire. Je ne suis pas candidate à la présidence de l'Assemblée. Je ne l'ai jamais été.
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