Rachida Dati porte plainte "contre Giesbert et sa bande de journalistes"

Publié à 08h19, le 09 novembre 2012 , Modifié à 08h22, le 09 novembre 2012

Rachida Dati porte plainte "contre Giesbert et sa bande de journalistes"
Rachida Dati. (Reuters)

Invitée de RTL, vendredi 9 novembre, Rachida Dati a répété qu’elle porterait plainte au pénal contre le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, et "sa bande de journalistes", pour leurs articles à propos de Dominique Desseigne, assigné en "reconnaissance de paternité" par l’eurodéputée UMP.

 

  1. "Je ne vais pas m’excuser ni de mon parcours ni de ma vie"

    Rachida Dati est remontée. Alors que l’affaire qui l’oppose à Dominique Desseigne au sujet de la paternité de sa fille Zohra –révélée par le Point - verra la justice rendre sa décision le 4 décembre , la maire du VIIe arrondissement de Paris a répété qu’elle comptait porter plainte contre "Franz-Olivier Giesbert et sa bande de journalistes", comme elle l’explique sur RTL, vendredi 9 novembre :

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    C’est pour ca que j’ai décidé de porter plainte contre Franz-Olivier Giesbert et sa bande de journalistes.

    Tout ca est faux. Les documents sont chez mon avocat et on porte plainte au pénal.

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    Rachida Dati n’a pas mâché ses mots contre l’hebdomadaire, qu’elle accuse de voyeurisme :

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    Une certaine presse qui ne fait plus d’info mais du voyeurisme. 

    Depuis quinze jours, le même journal fait un article par jour, des papiers qui heurtent une petite fille de 3 ans, qui polluent le débat public, qui polluent l’exercice de ma mission.

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    Et l’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy de poursuivre, prenant directement à partie le directeur du Point :

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    M. Giesbert et sa bande ont-ils une vie aussi irréprochable ? Qu’est-ce qui les dérange ? 

    Je ne vais pas m’excuser ni de mon parcours ni de ma vie. 

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    Jugeant que tout cela n’est que "ragots et calomnies", l’eurodéputée UMP déplore être "régulièrement l’objet de manœuvres de déstabilisation".

    Quant à l’affaire Desseigne en elle-même, elle refuse de s’exprimer et se justifie au micro de Jean-Michel Apathie :

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    C’est une procédure privée donc personne ne connait ni le contenu, ni les éléments, ni les parties.

    Ces journalistes, en violation de la loi, ont écrit des papiers fondés sur des rumeurs et des ragots.

    C’est, pour moi, une obligation, de protéger ma fille.

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