Rachida Dati : "Si la droite reste en l'état, ce n'est pas la peine de faire campagne"

Publié à 12h39, le 23 janvier 2013 , Modifié à 09h19, le 24 janvier 2013

Rachida Dati : "Si la droite reste en l'état, ce n'est pas la peine de faire campagne"
Rachida Dati veut faire réagir l'UMP en vue de la course à la mairie de Paris.

UMP, ressaisis-toi. Fissa. Invitée, ce mercredi 23 janvier, de l’Association des journalistes parlementaires, la maire du VIIe arrondissement de Paris et candidate déclarée à la mairie de Paris pour 2014, Rachida Dati lance un vrai message d’alerte à sa formation politique.

Et assure même que, pour l’instant, l’UMP n’a aucune chance :

 

Nous, on n’apprend pas de nos échecs, on les aggrave.

Si la droite reste en l'état, ce n'est pas la peine de faire campagne.

Rachida Dati se lance même dans une petite comparaison historique, lui permettant, au passage, de s’exonérer de toute responsabilité dans cette division.

Selon elle, les divisions ont un petit goût de 2011:

La droite est divisée. Ils ne m'ont pas attendu pour se détester ou se diviser.

Ça date de la division Tiberi-Séguin. Les plaies ne sont pas refermées.

Alors qu’Anne Hidalgo apparait comme la candidate du PS pour ces élections, pour l’heure, à l’UMP, aucune personnalité politique ne se dégage.

Le chef de file de l’UMP dans le XVIIIe arrondissement, Pierre-Yves Bournazel s’est déjà déclaré candidat. Nathalie Kosciusko Morizet n’a pas caché son intérêt, tout comme François Fillon qui laisse pour le moment planer le doute sur son avenir. 

Rachida Dati ironise au passage un nouvelle fois sur l’indécision du l’ancien Premier ministre :

Je ne sais pas ce qu'il peut faire. Avec François Fillon, tout est possible, tout le temps.

Sébastien Tronche (avec Bruno Poussard)

Du rab sur le Lab

PlusPlus