Réforme constitutionnelle : Bruno Le Roux fait de la résistance et veut que "la droite sorte du bois"

Publié à 07h05, le 22 février 2013 , Modifié à 07h05, le 22 février 2013

Réforme constitutionnelle : Bruno Le Roux fait de la résistance et veut que "la droite sorte du bois"
Bruno Le Roux et Jean-Marc Ayrault, en octobre 2012. (Reuters)

Il ne lâche rien. Après avoir cédé face au gouvernement sur la PMA, Bruno Le Roux, le patron des députés socialistes, ne compte pas abandonner la perspective de réformes constitutionnelles. C’est ce que révèle un confidentiel du Figaro de ce vendredi 22 février.

Pour le député socialiste de Seine-Saint-Denis et proche du chef de l’Etat, il n’est pas question donc d’enterrer ces réformes, comme l’a pourtant laissé entendre Claude Bartolone, le président socialiste de l’Assemblée nationale, le 20 février, estimant que la majorité n’obtiendrait pas les 3/5e nécessaire pour faire adopte une réforme de la Constitution.  

Ainsi déclare-t-il, assuré et se démarquant nettement du titulaire du perchoir :

Je n’enterre absolument rien.

Et de viser le gouvernement, sur lequel il veut, en tant que patron du groupe politique majoritaire à la chambre basse, peser de tout son poids :

Je voudrais que, sur chaque sujet, le gouvernement force le débat.

Avec en tête le non-cumul des mandats ou encore accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, Bruno Le Roux estime également qu’aborder ces débats permettrait de placer la droite face à ses responsabilités :

Il faut faire en sorte que la droite sorte du bois.

Accorder le droit de vote des étrangers aux élections locales, ne plus permettre aux anciens présidents de devenir membre de droit du Conseil constitutionnel, adapter le statut juridique du chef de l’Etat : François Hollande, s’il persiste à vouloir faire adopter par le Congrès sa première réforme constitutionnelle, n’a aucune chance d’y parvenir, révèlait Le Monde, dans son édition du mardi 20 février.  

Du rab sur le Lab

PlusPlus