BACK TO 2012 – Sachez-le, les élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie auraient pu être le remake des législatives de 2012 où Jean-Luc Mélenchon avait fait le pari d’aller défier Marine Le Pen dans la circonscription d'Hénin-Beaumont. Une tentative ratée pour les deux puisque c’est finalement le candidat PS, Philippe Kemel, qui avait été élu.
Mais, comme le confie le leader du Parti de gauche le 1er décembre, il aurait "rêvé" de défier à nouveau la patronne du FN. Invité sur RTL, Jean-Luc Mélenchon est interrogé sur les sondages dans la région qui placent Marine Le Pen en tête. Et il ne peut que constater l’avance de l’eurodéputée. Il dit :
"C’est vrai qu’elle se promène pour l’instant, elle ne rencontre pas d’obstacles sur son chemin.
"
"Dans ce cas-là, pourquoi ne pas vous être présenté ?" l'interroge en somme le journaliste. Et bien pour une raison toute simple : personne ne lui a demandé. Il explique :
"Et bien maintenant je peux vous en faire la confidence, j’en aurais rêvé mais personne ne me l’a demandé alors vous savez, si vous y allez alors que les autres ne veulent pas de vous, c’est pire que de ne pas y aller du tout.
"
Jean-Luc Mélenchon en profite en passage pour critiquer la stratégie du PS expliquant que "les socialistes auraient pu demander à des personnalités plus fortes dans la région d’être présentes, comme Martine Aubry". Une remarque qui devrait sans doute plaire à l’ancienne première secrétaire du PS.
De son côté, le quatrième homme de 2012 se contente donc de défendre Sandrine Rousseau, candidate EELV soutenue par le Front de gauche dans la région tout en rappellant que, selon lui, "la partie est plus que compromise". Reste à savoir si on lui a demandé de le faire.
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