Regroupement familial : le porte-parole du PS, David Assouline, refuse que l’on "remette en cause ce droit"

Publié à 13h44, le 20 août 2013 , Modifié à 13h44, le 20 août 2013

Regroupement familial : le porte-parole du PS, David Assouline, refuse que l’on "remette en cause ce droit"
Manuel Valls et David Assouline. (Maxppp)

"J’ai combattu la droite sur cette question." C’est une mise en garde, certes avec des pincettes, qu’a adressée David Assouline, porte-parole du PS, à Manuel Valls sur la question du regroupement familial.

Suite à la sortie, controversée au sein du gouvernement mais déminée par plusieurs ministres ce mardi 20 août, du ministre de l’Intérieur sur le sujet lors du séminaire gouvernemental sur la France de 2025, le sénateur de Paris a livré son sentiment, tranché, aux Grandes gueules de RMC :

Je ne pense pas qu’il faille poser la question d’une remise en cause du regroupement familial, qui est un acquis.

Et d’ajouter, sur la même ligne que Marisol Touraine et prévenant Manuel Valls qu’il serait attentif à ses arguments :

S’il le pense (qu’il faut revoir le regroupement familial, ndlr), il faudra argumenter et dire en quoi.

Remettre en cause ce droit ? Je ne l’ai pas entendu le dire. Je suis contre que l’on remette en cause ce droit, un droit fondamental.

Invité de la matinale de BFM TV, ce mardi, le premier flic de France a confirmé avoir abordé la question migratoire et celle du regroupement familial. 

Mais il a tenu à replacer ses propos dans un contexte et a précisé que le regroupement familial devra être questionné comme "l'ensemble de nos politiques migratoires".

Ainsi a-t-il développé :

C’est l’ensemble de nos politiques migratoires qui devront être questionnées, pour la France et pour l’Europe, et toutes les questions seront posées, et parmi d’autres, la question du regroupement familial peut être posée. Ce n’est pas nouveau.

 

Du rab sur le Lab

PlusPlus