"Paternalisme lubrique". C'est le qualificatif qu'utilise Europe-Ecologie - Les Verts pour juger l'attitude des députés de l'opposition à l'égard de Cécile Duflot et de sa robe à fleurs. Dans un communiqué le mouvement se demande s'il "va falloir entreprendre des ateliers femmes-hommes au sein de l’Assemblée nationale pour habituer les députés à voir des robes".
Dans la matinée, la ministre du Logement indiquait n'avoir "jamais vu ça" : "J’ai travaillé dans le secteur du bâtiment et de la construction, je n'avais pas vu ça".
"Sexisme ordinaire"
Sur eelv.fr
EELV part à la défense de son ex-patronne. Le parti écolo a publier un communiqué pour souligner son indignation suite aux huées de députés UMP contre Cécile Duflot, à l'Assemblée nationale.
Les verts évoquent un "sexisme ordinaire" ou un "paternalisme lubrique". Expression utilisée par Natacha Henry dans un ouvrage consacré aux regards appuyés, aux commentaires déplacés et aux remarques limites des hommes.
Le mouvement propose, non sans ironie, des "ateliers femmes-hommes au sein de l’Assemblée nationale pour habituer les députés à voir des robes" :
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A entendre les huées, sifflets de ces messieurs à la vue d’une ministre, Madame Cécile Duflot, en robe, cette action apparaitrait salutaire.
"Jeudi matin, Cécile Duflot elle-même faisait également part de son malaise sur RTL :
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J’ai travaillé dans le secteur du bâtiment et de la construction, je n'avais pas vu ça.
"La ministre du logement a expliqué que "ça veut dire quelque chose de certains de ces députés et je pense à leurs femmes notamment".
Dans la nuit, c'est Fleur Pellerin qui se faisait alpaguer par un député UMP. Absente, la ministre à l'Economie numérique et aux PME a été comparée a un "pot de fleur " :
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Si elle n’est pas là simplement pour les apparences et pour servir de pot de fleur, elle doit figurer à nos débats et venir nous rejoindre.
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