Le landerneau politique s'agite autour d'une petite phrase attribuée à François Hollande dans Le Parisien. Le candidat du PS qualifie le Président de "sale mec". Le droite crie au scandale. La gauche et les journalistes présents à ce moment-là affirment que cette phrase a été sortie de son contexte.
Pourtant, depuis des années, Nicolas Sarkozy ne manque pas de passer son principal rival à la moulinette. Le Lab a fouillé le web pour retrouver les traces des vacheries présidentielles.
Merci @Pierrealain59 de nous avoir aidé à monter ce sujet !
Ironique : "Il va faire vibrer les foules"...
Sur leparisien.fr
L'été dernier, devant des députés UMP, Nicolas Sarkozy a raillé la volonté de François Hollande de se présenter dès la primaire socialiste comme un candidat "normal".
CITATION
C'est parfait, le coup du candidat normal! s'est extasié Sarkozy. Un président normal pour un job normal, dans une période normale, tout va bien! Ça va faire vibrer les foules. D'ailleurs, quand une femme tombe amoureuse, la première chose qu'elle dit c'est : 'Génial, je suis amoureuse d'un mec vraiment normal'.
"Un morceau de sucre", "Guy Bedos"
Sur lefigaro.fr
Au lendemain de la primaire socialiste, deux jugements du chef de l'État sont rendus publics dans les colonnes du Figaro : Sarkozy réduit son rival à un humoriste, qui plus est soluble comme du sucre.
EXTRAIT de cet article très interessant sur la relation entre les deux hommes
Le chef de l'État n'a pas vu revenir son challenger. 'Les Français ne voteront pas pour Guy Bedos', s'amusait-il, brocardant les plaisanteries dont Hollande aime bien égayer ses discours.
Plus récemment, il est allé jusqu'à le comparer à un morceau de sucre: 'Ça paraît solide quand vous le tenez. Mais prenez de l'eau, c'est soluble.'
Le "petit" qui a "des trous dans le fond de teint"
Sur leparisien.fr
Juste avant Noël, le Président recevait cette fois-ci à l'Élysée des sénateurs UMP.
EXTRAIT de ses attaques contre François Hollande, relayées par Le Parisien.
Face à lui, il juge que François Hollande ne fait pas le poids. Il l’appelle d’ailleurs… "le petit". " Le critère essentiel dans la campagne sera la capacité à gérer la crise. Les Français regardent Hollande et je ne suis pas sûr qu’il ait fait ses preuves ", lâche-t-il, multipliant les formules assassines contre son rival du PS.
"Ce qui change dans une campagne, c’est l’intensité de la lumière. Et quand on a un trou dans le fond de teint, ça se voit!" se moque-t-il.
Quant à la renégociation de l’accord de Bruxelles, " Vous le voyez imposer ses choix à Mme Merkel ? Dans les négociations avec les Verts, il était sur les genoux d’Eva Joly et Martine Aubry est venue s’asseoir sur lui!"
"A côté de la plaque"
Chaque semaine - ou presque - Le Canard Enchaîné publie les jugements pour le moins dépréciatifs du chef de l'État concernant François Hollande.
EXTRAIT du Canard Enchaîné du mercredi 4 janvier, page 2 de la Mare aux Canards (malheureusement pas en ligne), dans une brève intitulée Bouffeur de Hollande.
Ainsi après ses vœux a-t-il poursuivi devant ses troupes sa charge anti-Hollande : un 'type''déconnecté de la réalité', 'à côté de la plaque', entouré d'une 'bande de branquignols'.
Un Top 10 des "off" grillés
Sur liberation.fr
Libération publie sur son site un best of des "off" rendus publics, ces petites phrases informelles qui ne devraient pas être connues de tous. Parmi celles-ci :
- "Amis pédophiles, à demain ..."
- Chirac, "usé, vieilli, fatigué"
- "Lorsque je serai au pouvoir, on les pendra tous à des crocs de boucher"
Ce sujet se construit avec vous !
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