Salima Saa fait son retour sur Twitter (et Facebook)

Publié à 19h17, le 18 février 2013 , Modifié à 20h46, le 18 février 2013

Salima Saa fait son retour sur Twitter (et Facebook)
Salima Saa, sur Twitter (capture).

COUCOU C'EST (RE)MOI - Vous souvenez-vous d'elle ? On la présentait à l'époque comme "l'étoile montante" de l'UMP. Salima Saa, qui n'a aujourd'hui aucun mandat électoral, est l'une des 224 secrétaires nationaux de l'UMP. Elle s'est notamment fait connaître pour avoir provoqué plusieurs polémiques sur Twitter. Et fait son retour ce lundi 18 février sur le réseau social. 

Elle utilise pour cela l'identifiant @Salima_Saa , le même que celui qu'elle avait dû fermer en juin dernier après plusieurs polémiques.  Rien de très révolutionnaire pour l'instant: quelques tweets postés, qui renvoient tous vers des communiqués de presse hébergés sur son site internet. Parrallèlement, la secrétaire nationale de l'UMP a lancé sa page Facebook , dont elle fait le même usage que son compte Twitter.

Souvenez-vous. En mai 2012, elle avait critiqué la nomination de Kader Arif comme ministre délégué aux Anciens combattants. "Son père était au FLN" avait-elle alors tweeté. Face au tollé provoqué par cette sortie, elle accuse alors un "collaborateur" d'avoir tweeté depuis son compte, sans son autorisation, qu'elle aurait renvoyé dans la foulée. 

Une polémique en mai, et une bourde en avril 2012. A la mort de l'ancien résistant Raymond Aubrac, Salima Saa avait alors transmis, sur Twitter , ses pensées à sa femme, Lucie Aubrac, décédée depuis... 5 ans.  Après quelques moqueries, elle s'expliquait, toujours sur Twitter, expliquant avoir voulu évoquer "le souvenir du couple et de leur amour".

A l'époque, elle est directrice de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé). Présentée comme un des talents à suivre de l'UMP, elle essuie un sévère échec dès le premier tour des élections législatives , dans la 8e circonscription du Nord ("ingagnable"de son propre aveu ). Elle abandonne ensuite son poste de directrice de l'Acsé, se plaignant de ne pas avoir été reçue par la ministre du logement Cécile Duflot. 

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