Sarkozy - Merkel : je t’aime moi non plus

Publié à 18h05, le 29 janvier 2012 , Modifié à 19h19, le 29 janvier 2012

Sarkozy - Merkel : je t’aime moi non plus
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, campagne Benetton 2011 (Maxppp)

Angela Merkel l’a dit sans qu’on ne le lui demande : elle soutiendra Nicolas Sarkozy dans sa reconquête de l’Elysée. Pour la chancelière allemande, celui qu’elle a tant détesté pendant cinq ans est le seul apte à présider. Le Lab rappelle à votre bon souvenir les délicats échanges franco-allemands qui précédèrent ce soutien de fer.

  1. "Monsieur Blabla"

    Sur businessweek.com

    Peu après l’accession de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, la chancelière allemande se serait mise à affubler –en privé- son homologue français du sobriquet de "Monsieur Blabla".

    C’est une très belle et instructive infographie de Businessweek relayée par Lemonde.fr qui pointait du doigt tous les noms d’oiseaux qui avaient pu être balancées entre chefs d’Etats européens. Ainsi on s’en remémorait de belles qui avaient pu circuler de part et d’autre du Rhin.

  2. Louis de Funès

    Sur lefigaro.fr

    Une anecdote rapportée par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. D’après le magazine d’enquête et d’investigation (tendance centre gauche), Joachim Sauer, le mari de la chancelière, lui aurait offert des DVD de Louis de Funès pour l’aider à préparer ses rencontres avec le président français…

  3. La France y travaille, l’Allemagne y réfléchit

    Sur lefigaro.fr

    En novembre 2008, à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand visant à apporter une solution à la crise économique européenne, l’Allemagne refuse d’adopter des mesures de manière précipitée. D’où la désormais célèbre conclusion du président français à l’égard de nos voisins d’outre-Rhin : La France agit, l’Allemagne réfléchit.

  4. Président Duracell !

    Sur lexpress.fr

    Angela Merkel a longtemps qualifié Sarkozy de "président Duracell". Ceci à cause de l'énergie débordante et des tics du président. En effet, en octobre 2007, lors de sa première visite étatique à Moscou, le président français avait stupéfié les journalistes russes : "Il semblait nerveux, se dandinait, gesticulait de façon extravagante, se souvient Andreï Kolesnikov, du quotidien Kommersant. Cependant, des confrères français m'ont assuré que c'était là le comportement habituel de leur président !"

  5. La Boche

    Sur lefigaro.fr

    Une tribune de l'hebdomadaire Die Zeit, révèle que l'ancien mi¬nistre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer s'inquiète qu'à l'Élysée on considère, d'après lui, que "le Boche doit payer". Une incompréhension pour l'Allemagne qui s'est certes serré la ceinture, pouvant ainsi se targuer d’avoir respecté les objectifs du pacte de stabilité européen. L’Allemagne n’accepte donc pas qu'on lui demande aujourd'hui d’ouvrir son porte-monnaie pour soulager les finances de ses voisins.

  6. Et elle reprend du fromage

    Sur courrierinternational.com

    En 2011, lors d’un sommet européen, Nicolas Sarkozy aurait glissé à l’oreille de l’un de ses homologues et à l’égard de la chancelière allemande : "Elle dit quelle est au régime et se ressert du fromage".

  7. Mais Merkel soutient quand même Sarkozy

    Sur lepoint.fr

    La chancelière allemande l’a décrété : Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir prétendre à l’Elysée. C’est pourquoi Angela Merkel a décidé de soutenir la candidature de son homologue français, en se réjouissant des meetings prévus au printemps. Effet comique en deux temps puisque, d’une part, le président ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat et, d’autre part, on a encore en mémoire l’animosité des relations personnelles entre les deux personnages.

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