COMPTEZ SUR MOI – Face aux accusations de nomination politique, Ségolène Royal a opéré un plan com’ pour répondre à ses détracteurs après son entrée à la Banque publique d’investissement en tant que vice-présidente. Une nomination avec laquelle elle retrouve une fonction nationale .
Samedi soir, au JT de 20 heures de France 2, la présidente de la région Poitou-Charentes n’a pas nié faire désormais partie intégrante du dispositif présidentiel. Mais plus précisément du dispositif "pour créer de l’emploi".
Car si François Hollande a reconnu, lors de son inauguration du salon de l’Agriculture que le chômage continuerait de grimper, le rôle de la BPI est bien de lutter contre cela.
Ce qu’a rappelé Ségolène Royal, "qui n’a pas vocation"à rester longtemps vice-président de la BPI :
"En tout cas je suis au cœur du dispositif pour créer des emplois et pour lutter contre le chômage.
"
Absente du gouvernement, battue aux législatives alors qu’elle convoitait la présidence de l’Assemblée nationale, Ségolène Royal était en retrait depuis le début du quinquennat. Ce samedi, elle a exprimé son bonheur de "pouvoir contribuer"à la réussite de la politique de son ancien compagnon devenu chef de l’Etat :
"LA BPI est l’un de ses propositions (à François Hollande, ndlr)et je suis très heureuse de pouvoir contribuer à cette réussite.
"
A l’assertion de Jean-Pierre Jouyet, qui déclarait qu’elle ferait une parfaite porte-parole de la BPI, Ségolène Royal n’a pas voulu fuir ses responsabilités, fruit de sa notoriété :
"C’est déjà très important (d’être porte-parole, ndlr). Tous les entrepreneurs qui nous écoutent vont savoir que cette BPI va avoir des actions nouvelles comme préfinancer le CICE.
"
Et de répéter :
"Faire connaitre, c’est important.
"
Ca tombe bien, c'est son rôle.