Et Ségolène Royal retrouva l'usage de Twitter. Pour son premier tweet depuis le mois de juin, Ségolène Royal affirme sur le réseau social qu'elle n'a "pas l'intention de (s)'excuser d'exister".
Celle qui a était au coeur de l'affaire du fameux tweet de Valérie Trierweiler revient ainsi sur le réseau social. Avec un duel à distance entre deux présidents de région socialiste. Alors que Martin Malvy, à la tête de la région Midi-Pyrénées, a critiqué l'attention portée par les médias à Ségolène Royal lors de sa visite à l'Elysée, la président de Poitou-Charente qualifie, sur Twitter, ses propos de "méprisants". "Je n'ai pas l'intention de m'excuser d'exister", a-t-elle précise, avant de supprimer ses deux tweets.
A la publication des deux tweets, voici les deux messages publiés par Ségolène Royal envoyés depuis un iPhone et effacés quelques minutes après la diffusion :
Ces propos, Ségolène Royal les a pourtant tenus également à la presse. L'AFP rapporte une déclaration de Ségolène Royal "étonnée des propos méprisants de Martin Malvy, qui ne lui ressemblent pas".
"Il se trouve que si les journalistes, à qui je n'ai rien démandé, s'intéressent à moi, c'est sans doute qu'au cours de 30 ans de vie politique, j'ai mené à bien quelques actions". "Je n'ai pas l'intention de m'excuser d'exister, ni d'arrêter de défendre des idées justes", a ironisé la présidente de la région Poitou-Charentes.
C'est donc des propos déjà tenus à des journalistes que l'élue a choisi d'effacer de son compte Twitter.
Mercredi, Ségolène Royal se rendait à l'Elysée pour un déjeuner avec François Hollande . Mais si les caméras se sont concentrées sur la dame du Poitou, elle était accompagnée de tous les autres présidents de région.
Et la présence de nombreuses caméras autour de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle a fait des jaloux. Martin Malvy a critiqué la "futilité de la presse " lors de ce rendez-vous. A France 3 Midi-Pyréenées, Martin Malvy se scandalise de ce qu'il considère comme ramener "un événement historique, la première réunion d'un président de la République avec les Régions depuis 30 ans, à ce seul événement.""Cela me paraît dérisoire et relever d'une approche contestable", a-t-il ajouté.
Mais le socialiste s'est contenté de critiquer la presse, précisant : "cela en dehors de la grande estime que je porte à Ségolène Royal".
A la chaîne de télévision, il a raconté la réunion : "nous avons eu hier trois heures de travail avec François Hollande, pas autour d'un déjeuner comme on l'a dit, c'était un plateau-repas, et la presse n'en a retenu que Ségolène Royal qui revenait à l'Elysée". "C'est une forme de jacobinisme", lance-t-il. "Cette presse-là ne pense que par Paris et n'a jamais mis les pieds en province".
- Edit, à 20h05 avec la déclaration à l'AFP de Ségolène Royal.