Si Royal chute, Bartolone se voit bien président de l'Assemblée nationale

Publié à 12h01, le 14 juin 2012 , Modifié à 12h25, le 14 juin 2012

Si Royal chute, Bartolone se voit bien président de l'Assemblée nationale
Claude Bartolone sur Europe 1 le 14 juin 2012 (Capture d'écran)

L'appel du perchoir tente de plus en plus Claude Bartolone. Sur Europe 1 ce jeudi 14 juin, le député sortant de Seine-Saint-Denis, bien placé pour être réélu, se veut faussement mystérieux: "Lundi, vous m'invitez [au lendemain des législatives] et je vous dirai!"

Mais selon les informations du journaliste de France Inter Jean-François Achilli, la décision de Claude Bartolone est prise: si Ségolène Royal chute, il se propose pour la présidence de l'Assemblée nationale.

  1. Seulement si Royal est battue

    Sur France Inter

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    Il faut d'abord respecter les électeurs et les candidats qui se battent sur le terrain...

    Lundi, invitez-moi et je vous le dirai !

    "

    Ce jeudi 14 juin sur Europe1, Claude Bartolone tente à peine de cacher son intérêt pour la présidence de l'Assemblée nationale, poste jusque-là promis à Ségolène Royal et remis en cause depuis les mauvais sondages . En effet, si la présidente de Poitou-Charentes chute au soir du second tour, elle ne pourra pas proposer sa candidature pour le perchoir.

    Le député sortant de Seine-Saint-Denis, arrivé en tête au premier tour dans sa 9e circonscription avec près de 49% des voix, est bien parti pour être réélu. Selon Jean-François Achilli , sa décision est donc bien prise: il suffit que Ségolène Royal ne passe pas pour qu'il vise officiellement la présidence de l'Assemblée:

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    Mais attention ! Barto, comme l’appellent ses amis, prévient: il ne s’alignera que si Ségolène Royal est battue à la Rochelle.

    Sinon, il ne se présentera pas, contrairement à Jean Glavany, qui poursuit sa campagne discrète. Jack Lang y pense également, s’il l’emporte dans les Vosges.

    "

    Le nom de Jean Glavany, candidat à sa réélection dans les Hautes-Pyrénées, est celui qui revient le plus souvent pour faire concurrence à Ségolène Royal. L'ancien ministre de la Culture, Jack Lang, en course pour être élu dans les Vosges , est aussi dans les rangs pour le perchoir.

    Après la composition du gouvernement, Claude Bartolone avait regretté que son département , la Seine-Saint-Denis, ne soit pas représenté. Obtenir le perchoir serait ainsi une belle consolation:

    "

    Je ne dis pas que les 100 départements doivent être représentés mais ça m'a gêné que la Seine-Saint-Denis ne soit pas représentée, au-delà du score de François Hollande (plus de 65% au second tour de la présidentielle, ndlr): c'est le département le plus jeune, le plus pauvre.

    "

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