Même s’il est très probable que Nicolas Sarkozy participera à la primaire des 20 et 27 novembre, l’ex-chef de l’Etat ne compte pas officialiser sa candidature de sitôt. Il faudra sans doute attendre la fin de l’été avant de voir se lever cet insoutenable suspens.
Et tant qu’il n’est pas candidat, le camp adverse peut distiller ses conseils au patron de LR : y aller ? Ne pas y aller ?Après qu’Alain Juppé lui a recommandé de "réfléchir" , Virginie Calmels est allée plus loin, comme le rapporte un indiscret du Point, en kiosques ce 7 avril :
"On me dit : 'Tu ne le connais pas, il ne pourra pas s’empêcher de tenter à nouveau sa chance'. Mais moi, je ne suis pas sûre. Il a plus à perdre qu’à gagner.
"
C’est connu, les conseils qu’on écoute le plus sont ceux des (très) proches. L’ex-candidate à la présidence de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes poursuit :
"Si j’étais sa femme, je lui dirais de ne pas y retourner.
"
A en croire Virginie Calmels, Carla Bruni serait la mieux placée pour dissuader son époux de ne pas se représenter et ainsi le protéger. La chanteuse lui a d’ailleurs suggéré une autre carrière en le qualifiant d’"écrivain" .
Virginie Calmels est persuadée que Nicolas Sarkozy perdra. C’est donc pour son bien qu’elle lui conseille de ne pas revenir. Mais la première adjointe à la mairie de Bordeaux confirme aussi son refus de travailler avec l’ex-président. Au mois de janvier, elle avait décliné le poste de numéro deux de LR sur les conseils d’Alain Juppé.