Syrie : le bon point de François Hollande à Alain Juppé

Publié à 16h20, le 10 septembre 2013 , Modifié à 16h24, le 10 septembre 2013

Syrie : le bon point de François Hollande à Alain Juppé
Alain Juppé et François Hollande (MaxPPP).

Bien avant d'être élu président, François Hollande se sentait sur la même ligne de "fermeté" qu'Alain Juppé concernant la position de la France face au régime de Bachar Al-Assad. 

Un "proche" anonyme du chef de l'État assure ainsi dans un article du Monde daté de mercredi 11 septembre (article payant), que le candidat Hollande saluait en coulisses les déclarations du dernier ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy sur le dossier syrien :

Depuis 2011, [François Hollande] avait une position en pointe sur la nécessité d'agir, y compris beaucoup plus durement que ne le pensaient ses conseillers. Très tôt, il nous a dit qu'Alain Juppé avait raison en prônant la fermeté et que sa politique serait conforme.

Une "fermeté" d'Alain Juppé - reprise par Laurent Fabius- néamoins accompagnée d'une opposition catégorique à une intervention militaire. Invité de BFMTV en novembre 2011, le ministre des Affaires étrangères de l'époque déclarait :

Il est hors de question de s'engager dans une intervention militaire si on n'a pas le feu vert des Nations Unies. Nous respectons le droit international. Et on n'aura pas ce feu vert parce que la Russie continue à bloquer.

Fin mai 2012, le maire UMP de Bordeaux utilisait son blog pour donner des conseils diplomatiques au nouveau locataire du quai d'Orsay en réclamant un "appel solennel à la Russie et la Chine".

Suite à l'attaque chimique près de Damas le 21 août, l'ancien premier ministre en appelle au droit d’ingérence et à dépasser "les blocages onusiens" dus au "veto des complices du régime syrien".

Du rab sur le Lab

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