PENDANT CE TEMPS-LA - Ce mardi 14 juin au matin, l’ensemble de la classe politique est concentrée sur les événements de Magnanville et "l’acte incontestablement terroriste", dixit François Hollande , que constitue le meurtre d’un couple de policiers revendiqué par l’Etat islamique. Toute ? Non.
Car pendant ce temps-là, Emmanuel Macron est occupé à tout autre chose. Alors que la majeure partie des hommes et femmes politiques déplore cet attentat et que la droite et l’extrême droite relancent le procès en laxisme du gouvernement , le ministre de l’Economie fait un live-tweet du bilan de "la loi Macron". Il a néanmoins rendu hommage aux victimes en début de réunion.
Le fondateur de "En Marche !" s’attèle donc, avec les parlementaires membres des commissions concernées par sa loi, à en faire le bilan. Un événement annoncé à son agenda comme "le troisième point d’étape sur l’application et la mise en œuvre de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques promulguée le 6 août 2015" . Une réunion retransmise en direct sur le site du ministère et relayée en direct sur le compte Twitter du ministre.
Ainsi, alors que François Hollande s’exprimait pour réagir au drame de Magnanville, Emmanuel Macron rappelait que "les autocars ce sont désormais 3,5 millions de passagers, 1500 emplois créés et 80 nouvelles liaisons" ou encore que "le délai pour passer son permis après un échec est passé de 98 à 68 jours, soit entre 150 et 300 euros d’économie pour le candidat."
A suivre dans un instant en vidéo : nouveau point sur l'application de la #LoiActivitéhttps://t.co/zBOT2TvDE3
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 juin 2016
Le délai pour passer le permis après un échec est passé de 98 à 68 jours, soit entre 150 et 300 euros d’économie pour le candidat.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 juin 2016