"Monter, grimper…mais se hisser ? Oh ! Combien c’est difficile". Une petite citation de René Char pour répondre à ses détracteurs sans les nommer. Christiane Taubira, brise le silence sur son blog.
La Garde des Sceaux-blogueuse déplore "une bien laide façon de faire de la politique", un "tapage, qui se veut intimidant, [mais] ne saurait occulter l’essentiel".
"C’est une bien laide façon de faire de la politique"
Elle s'était jusqu'à présent tenue au silence. Aucune réponse directe de Christiane Taubira aux nombreuses piques venues des rangs de la droite. A peine un SMS rendu public par Le Monde dans lequel elle confiait à Gabriel Cohn-Bendit avoir envie de "pulvériser les bavasseurs".
Samedi 26 mai, la ministre de la Justice a fini par répondre, sans les nommer, à ses détracteurs dans un billet de blog. Elle écrit :
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La campagne électorale a donné une odeur de souffre à une campagne de discrédit. C’est une bien laide façon de faire de la politique ou de l’information, pour les quelques uns qui s’y sont commis.
Ce tapage, qui se veut intimidant, ne saurait occulter l’essentiel.
"Christiane Taubira évoque ensuite les chantiers de son ministère et sa volonté de réaliser "le rêve français" de François Hollande avant de conclure :
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Tel est notre cap. Nous poursuive qui peut. "Monter, grimper…mais se hisser ? Oh ! Combien c’est difficile ". René Char
"Résumé des épisodes précédents :
L'essayiste Eric Zemmour pourrait perdre sa place à RTL suite à une chronique consacrée à la ministre de la Justice mercredi 23 mai. Marine Le Pen lui a apporté son soutien.
Le député UMP de Paris Bernard Debré a estimé dimanche sur RFI que ce n'était pas la personne de Chrisitane Taubira qui était attaquée par la droite "mais les décisions qu'elle peut prendre".
Vendredi 25 mai, le député socialiste de Paris Jean-Christophe Cambadélis avait au contraire affirmé :
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Pourquoi on attaque Madame Taubira ? Parce que c'est une femme, parce qu'elle vient des Dom-Tom.
"Dimanche 20 mai, la nouvelle ministre de la Justice a été victime d'une fausse rumeur lui attribuant, à tort, des propos relativisant l'acte de brûler des drapeaux français.
Vendredi 18 mai, Jean-Marie Le Pen a évoqué Christiane Taubira comme une "personnalité pittoresque" qui a "mangé son chapeau à fleurs".