THE END - Jean-Marc Ayrault s'y était engagé ; L'avion réservé au ministre des Transports sera supprimé, explique Le Nouvel Observateur dans son édition du 26 juillet.
La fin d'un "privilège" que la Cour des comptes réclamait "à maintes reprises" à François Fillon, explique l'hebdomadaire, constatant une "utilisation insuffisante de cet avion".
"Le coût complet de l’heure de vol s’est élevé à 5.833 €"
Le ministère des Transports disposait d'un avion. La phrase se lit désormais au passé.
Dans son édition du 26 juillet, Le Nouvel Observateur explique que l'avion réservé à ce ministère sera supprimé. Une demande formulée à "maintes reprises" par la Cour des comptesà François Fillon, l'ancien chef de gouvernement, souligne l'hebdomadaire.
La Cour des comptes en a fait la demande auprès du premier ministre - alors François Fillon - le 22 mars 2012, et publie, le 26 juillet, la réponse du nouveau Premier ministre qui explique :
Dans sa réponse du 18 juin, le Premier ministre indique avoir demandé à la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie - qui a autorité sur la direction générale de l’aviation civile (DGAC), dont relève l’ENAC - de mettre fin au contrat de crédit-bail et donc à l’utilisation de cet avion.
En cause : une sous-utilisation de l'engin par rapport aux frais fixes engendrés.
Et une exception dans le gouvernement puisqu'il était réservé au seul usage du ministère des Transports, explique Le Nouvel Obs, "en parfaite dérogation avec les règles imposées aux autres lisaisons ministérielles, au premier rang desquelles l'autorisation du cabinet du Premier ministre".
Détail de la facture, d'après la Cour des comptes :
1,8 millions d'euros par an, notamment en raison du recours à un crédit-bail, qui entraine un loyer fixe de 0,6 millions d'euros.
Le coût complet de l’heure de vol s’est élevé à 5.833 € en 2009.