Thierry Mariani : "les militants n'ont jamais été aussi à droite"

Publié à 20h29, le 24 juillet 2012 , Modifié à 20h38, le 24 juillet 2012

Thierry Mariani : "les militants n'ont jamais été aussi à droite"
(Minute)

Pour les deux ans de la Droite populaire, Thierry Mariani donne une interview à Minute. Dans l'hebdomadaire d'extrême droite, le député UMP revient sur la ligne politique du mouvement qu'il a co-fondé en 2010. Trop à droite ? Non, répond Thierry Mariani. Pour lui, les législatives ne sont pas un échec de la Droite populaire et "les militants n'ont jamais été aussi à droite".

  1. Les accords avec le FN ? "Pas à l'ordre du jour"

    Sur minute-hebdo.fr

    Pour le chef de fil de la Droite populaire, la stratégie de droitisation n'est pas un problème à l'UMP. Deux ans après la création de son mouvement, Thierry Mariani donne une interview à l'hebdomadaire Minute où il s'explique sur la ligne politique prêchée par ce courant à droite de la droite. 

    L'ex-ministre juge que la question des accords entre l'UMP et le Front national "n'est pas à l'ordre du jour" : 

    Les prochaines élections nationales sont dans 5 ans, ce n'est donc pas à l'ordre du jour. Pour l'instant, nous rejetons aussi bien le Front républicain, que la gauche a voulu nous imposer durant des années, que l'alliance avec un Front national qui, de toute manière, n'est pas demandeur.

    Pour lui, la droitisation de l'UMP n'est pas un problème. Cela correspond, selon lui, aux idées de militants :

    Les militants n'ont jamais été aussi à droite ! Incontestablement notre collectif se trouve en parfaite adéquation avec les aspirations de la majorité des militants.

    Alors que la Droite populaire va se constituer en mouvement au congrès de l'UMP en novembre, il juge que son "pari est gagné": "La Droite populaire existe au sein de l'UMP" et a "su influencer les débats durant toute l'année passée" au parti comme à l'extérieur.

    S'agissant de la création d'un groupe distinct de l'UMP à l'Assemblée nationale, "ce n'est pas à l'ordre du jour", l'avenir du collectif passant par "son ancrage au sein de l'UMP".

    Mais la Droite populaire "réfléchit" à la création "d'une structure plus formelle" avec "un minimum de discipline, des porte-parole", indique M. Mariani, pour qui "il ne serait pas illogique" non plus de "s'ouvrir aux élus territoriaux" et "le plus largement possible".

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