Des couacs dans la campagne Sarkozy ? Dans Le Figaro mercredi 2 mai, Jean-François Copé le reconnait, sous forme de litote : pendant la campagne, "on ne peut pas dire qu'il y ait eu beaucoup de couacs", explique-t-il.
Jean-François Copé et la politique de l'autruche
On ne peut pas dire qu'il y ait eu beaucoup de couacs.
Y croire, coûte que coûte. Jean-François Copé estime que l'UMP tient le cap pour le second tour et qu'il n'y a pas de voix divergentes au sein de la majorité sortante :
Je peux témoigner que nous avons une équipe très rassemblée autour du président.
Dans une interview publiée dans Le Figaro mercredi 2 mai, le secrétaire général de l'UMP reconnaît que la "tournure droitière" peut être un problème, même s'il tempère. Il s'agit pour lui d'une "inquiétude minoritaire". Jean-François Copé estime d'ailleurs que l'esprit de cohésion est "fort" au sein de l'équipe :
L'esprit de cohésion est très fort.
La campagne révèle les tempéraments ; mon travail, au côté du président, est de rassembler les uns et les autres en respectant leur diversité.
Pourtant, avec François Fillon qui défend les syndicats, par exemple, où Jean-Pierre Raffarin qui ne commente pas la campagne, mais n'en pense pas moins, la "cohésion" n'est pas le premier qualificatif qui vient pour parler de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkzoy.
Alors, à droite, on se rassure donc comme on peut :
Nicolas Sarkozy va l'emporter parce que le bon sens et la raison l'emportent toujours.