Traité européen : l'argument du "plan B" pour convaincre les nonistes

Publié à 21h14, le 07 septembre 2012 , Modifié à 21h16, le 07 septembre 2012

Traité européen : l'argument du "plan B" pour convaincre les nonistes
(Reuters)

Claude Bartolone était un noniste. En 2005, il était avec Laurent Fabius ou  Jean-Luc Mélenchon parmi les dirigeants du Parti socialiste qui avaient défendu le 'non' au référendum pour le traité constitutionnel européen. 

Mais cette fois, il dira oui au traité européen. Le président de l'Assemblée nationale soutient le texte que voteront les parlementaires en octobre. Alors que le vote autour de ce texte divise et agite la majorité, Claude Bartolone essaie de convaincre les sceptiques. Parmi lesquels des nonistes de 2005 pour qui l'élu de Seine Saint-Denis tient un argument qui devrait leur parler, dans une interview accordée aux Echos :

"Je peux vous dire que le plan B que nous souhaitions alors, François Hollande l'a arraché à Bruxelles !"

Le "plan B", c'était le terme à la mode dans la bouche des nonistes en 2005. Non, voter contre le TCE n'était pas une catastrophe, avaiçaient-ils, puisque le "plan B" existait. Et l'élu de Seine Saint-Denis voit dans le pacte de croissance négocié par le président de la République un changement de "mentalités", la possibilité d'un "élan" et le goût du "plan B" désiré à l'époque. 

Pour mieux parler aux nonistes de 2005, il ressort un principe à la mode en 2005. A cette période, très marquante pour François Hollande alors patron du PS, l'expression a connu un boom médiatique. 

Jacques Delors, fervent défenseur du TCE, jugeait ce "plan B" comme "possible, mais difficile." A l'époque, François Hollande estimait que "ceux qui prétendent avoir une autre solution que le traité actuel ne sont même pas majoritaires dans le camp du non en France, n'ont aucun allié progressiste en Europe." 

Voir ici, à 21 minutes : 

Aujourd'hui, pour Claude Bartolone, le pacte de croissance de François Hollande, avec le traité européen, c'est bien le "plan B" réclamé à l'époque. 

Du rab sur le Lab

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