Mardi 20 novembre, sur les bancs de l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, Xavier Bertrand écarte d'un revers de main le chaos à l'UMP.
Et il brocarde le Parti socialiste et son congrès de Reims de 2008 :
Nous, il n'a pas fallu attendre quelques jours et une tragi-comédie pour savoir qui l'avait emporté.
La traditionnelle séance des questions au gouvernement se déroulait ce mardi au lendemain d'un week-end agité à droite, avec de nombreux mouvements avant la proclamation du résultat accordant la victoire à Jean-François Copé, lundi soir.
Le lendemain, Xavier Bertrand s'autofélicite donc et suggère alors à Jean-Marc Ayrault de ne pas s'ériger en donneur de leçon, citant pour exemple les congrès de Reims et de Rennes :
Il est peut être temps qu'on se donne un peu moins de leçons les uns les autres, en tout cas ce n'est pas le Premier ministre issu d'une formation politique qui nous a donné en exemple le congrès de Reims et le congrès de Rennes (de 1990, ndlr) qui serait placé pour donner des leçons à l'opposition.
Deux jours et beaucoup de bouleversements plus tard, l'UMP, qui pensait avoir son président, est dans le chaos avec les contestations des résultats des uns et des autres.
En 2008, le congrès de Reims du Parti socialiste avait abouti sur l'élection à la fonction de première secrétaire de Martine Aubry, avec 102 voix d'avance sur Ségolène Royal. La présidente de la région Poitou-Charentes s'était proclamée vainqueur du scrutin suite aux votes et avait affiché de clairs soupçons de fraudes.