Un responsable UMP dans les Hauts-de-Seine parle "d'exaspération des français" après les coups de feu à Libération

Publié à 11h14, le 18 novembre 2013 , Modifié à 12h04, le 18 novembre 2013

Un responsable UMP dans les Hauts-de-Seine parle "d'exaspération des français" après les coups de feu à Libération

Pas un mot de soutien, mais un tweet dans lequel Libération est accusé de "manipulation médiatique" après la fusillade survenue à son siège, ce 18 novembre. Un responsable de l'UMP de Chaville, dans les Hauts-de-Seine, Julien Nicolaï, s'est en effet demandé si les coups de feu intervenus ce lundi l'ont été en raison du statut supposément "partisan" du journal.

Voici son tweet :

 

Un tweet qui s'est également retrouvé sur le site de l'UMP de sa ville :

Julien Nicolaï s'excuse par la suite, efface son tweet et dit avoir été "mal compris" :

Julien Nicolaï est, pour l'heure, injoignable, mais a passé son compte en privé. Le Lab a contacté le député UMP de la 8e circonscription, Jean-Jacques Guillet, pour en savoir plus sur le jeune homme..

Alors que Julien Nicolaï assure, sur le site de la candidate UMP à la mairie de Colombes qu'il "travaille au cabinet de Valérie Pécresse" au Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Jacques Guillet assure au Lab que le jeune homme de 19 ans était stagiaire.

Il faisait un stage à la région, sans plus. Il n'y a rien de fondamental, c'était un stage en alternance.

Jean-Jacques Guillet qualifie ce tweet de "totalement hors de propos". "Je le désavoue", assure-t-il aussitôt, avant d'insister sur la jeunesse de ce responsable des jeunes populaire de la 8e circonscription :

A 19 ans on n'a pas forcément les réactions adéquates. Le problème des tweets, c'est qu'on écrit un peu n'importe quoi sous le coup de l'émotion.

Les journalistes maitrisent ça, les politiques qui sont un peu aguerris aussi. Les jeunes ne maitrisent pas totalement l'outil.

Nicolas Miguet y est également allé de son petit commentaire. Journaliste et candidat éphémère à différentes élections présidentielles, il lie la fusillade à Libération avec l'affaire de la bijouterie niçoise :

Du rab sur le Lab

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