PRESSE POUBELLE - C'est l'angle d'attaque de beaucoup responsables politiques ce 10 janvier après la publication par Closer d'un article consacré à la relation entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet , article pour lequel le président envisage des "suites judiciaires " et "déplore les atteintes à la vie privée".
Ainsi du président du groupe socialiste à l'Assemblée, Bruno Le Roux, qui, invité de France info ce vendredi, a refusé de commenter "une affaire totalement privée" publiée par "de la presse poubelle" :
"C’est une affaire totalement privée, la politique ne se fait pas dans la presse poubelle. (...)
Je ne vois pas en quoi je devrais commenter une affaire totalement privée. Une affaire pour laquelle le président a raison de dire qu’il donnera des suites. (...)
Ca ne m’a pas étonné que ce soit dans ce genre de presse que paraisse ce reportage.
"
Invité de son côté sur RTL , Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports a lancé :
"Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse d’une forme de journalisme ...
"
Sur Twitter, le député socialiste des Français établis hors de France, Arnaud Leroy, estime cette publication "lamentable" :
Je sens que l'on encore passer une journée qui fera honneur au journalisme et à la #liberté d'expression. #Closer#lamentable — Arnaud Leroy (@ar_leroy) January 10, 2014
Le député écologiste des Boûches-du-Rhône, François-Michel Lambert, oppose Le Mondeà Closer et dénonce "des pratiques qui font du mal à la politique" :
Voilà pourquoi il faut acheter @lemondefr et pas #Closer : ce sont ces pratiques qui font du mal à la politique Cf http://t.co/GXIdcE4OiC — FM LAMBERT (@fm_lambert) January 10, 2014
Dans une vidéo de l'Opinion , le conseiller régional PS d'Ile-de-France François Kalfon a estimé qu'il s'agissait d'un "torchon" et de "presse caniveau". S'adressant au rédacteur en chef du Journal du Dimanche Bruno Jeudy, il lance :
"Je veux bien qu'il y ait du corporatisme entre vous mais c'est un torchon. Je ne lui donne même pas le statut de presse.
(...) C'est de la presse caniveau. Pendant très longtemps, mais on ne s'en souviens plus, les hommes politiques, les femmes politiques, et les chefs d'entreprises, du moment que c'est légal, ont fait strictement ce qu'ils ont voulu sur le plan personnel
"
>> Cet article sera complété durant la journée au fil des réactions.