INGERENCE – Il y avait Jean-Jacques Candelier, le député Front de gauche qui écrit à Barack Obama pour faire fermer Guantanamo. Il y a aussi Michelle Demessine, sénatrice communiste du Nord, qui écrit à Laurent Fabius "suite à la décision du Tribunal Suprême de Justice de Madrid d’ordonner la démolition d’un monument en hommage aux brigades internationales sur le campus de l’université de Madrid".
Sur son site Internet, dans un billet titré "Contre la démolition du monument en hommage aux défenseurs de la République espagnole", la sénatrice publie la lettre qu’elle a ainsi écrit au ministre des Affaires étrangères pour lui demander d’intervenir contre la démolition de ce monument hommage aux Brigades Internationales. Une décision qui, écrit-elle, "soulève à juste titre l’indignation de nombreuses associations comme les Amis des Anciens Combattants en Espagne Républicaine".
Ce qui fait réagir aujourd’hui Michelle Demessine, c’est le symbole donné en Espagne "dans un contexte de résurgence de l’extrême droite en Europe". Aussi souhaite-t-elle que la France intervienne et donne un signal "auprès d’une jeunesse espagnole déboussolée par le fléau du chômage de masse".
Et la sénatrice de conclure sa missive :
Je vous serais donc reconnaissante, Monsieur le Ministre, de bien vouloir intercéder auprès du gouvernement espagnol pour que ce monument ne soit pas détruit.