"Ceux qui se présentent [en 2012] ont aussi l’intention de se présenter en 2016"

Publié à 08h23, le 17 septembre 2012 , Modifié à 09h31, le 17 septembre 2012

"Ceux qui se présentent [en 2012] ont aussi l’intention de se présenter en 2016"
Valérie Pécresse, sur le plateau de la matinale de Canal , lundi 17 septembre. (capture d'écran)

Valérie Pécresse, ancienne ministre du budget et lieutenant de François Fillon pour la présidence de l'UMP en est persuadée : tous les prétendants à la présidence de l'UMP ont en tête la primaire de 2016.

Sur le plateau de Canal Plus, invitée ce lundi 17 septembre, elle explique : "Aujourd’hui, mon sentiment c’est que tout ceux qui se présentent ou ont envie de se présenter à cette présidence de l’UMP ont aussi l’intention de se présenter en 2016 à la primaire."

Une affirmation faite à l'aune du retrait de la course de Xavier Bertrand qui a annoncé, dimanche 16 septembre, qu'il se retirait de la course à la présidence de l'UMP... pour être candidat à la primaire pour l'élection présidentielle de 2017. 

Un choix "sincère" pour Valérie Pécresse : "Il ne masque pas ses intentions. Il souhaite aller à la primaire de 2016. Il faut lui reconnaître ce mérite : il est totalement sincère."

Une phrase en forme de pique à l'attention de Jean-François Copé, partisan de la déconnexion entre la présidence de l'UMP et la primaire de 2016. Une échéance pourtant bien ancrée dans l'esprit de Jean-François Copé.

"Je ne vois aucun des possibles candidats à la présidence de l’UMP dire ouvertement 'je prends l’engagement de ne pas me présenter en 2016'. [...] c’est logique : un président de parti ou un aspirant à la présidence du parti aspire aussi à conduire sa famille à l’élection de 2017."

Et d'évoquer l'idée d'un ralliement de Xavier Bertrand à François Fillon, ce dernier ayant refusé de formuler un soutien : "Il peut y avoir un partenariat politique entre François Fillon et Xavier Bertrand parce que je pense que tout ce qui les rassemble est beaucoup plus fort que ce qui les sépare [...] Cette fibre sociale, ce "p" de populaire que [Xavier Bertrand] veut faire vivre, c’est François Fillon qui l’incarne."

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