Valérie Pécresse critique (encore) les socialistes pour leur gestion de la neige

Publié à 12h28, le 12 mars 2013 , Modifié à 15h42, le 12 mars 2013

Valérie Pécresse critique (encore) les socialistes pour leur gestion de la neige
(Reuters)

TROLL - Qui dans l'opposition allait critiquer la gauche... à cause de la neige ? Telle est la question que s'est posée Le Lab ce mardi matin. Jusqu'à ce communiqué de Valérie Pécresse, arrivé peu avant midi :

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Ce manque d'anticipation est une nouvelle preuve de l'inertie coupable des responsables socialistes.

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Face à ce "chaos", la conseillère régionale UMP d'Ile-de-France demande une "commission d'enquête chargée d'analyser les dysfonctionnements"à Paris ainsi qu'une "procédure d'alerte" :

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Chaos dans les transports franciliens : Valérie Pécresse dénonce une nouvelle fois l’incapacité du STIF à anticiper les conséquences des chutes de neige plaçant des milliers de Franciliens dans des conditions épouvantables et demande une commission d’enquête.

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Et Valérie Pécresse de souligner que "c'est la deuxième fois cet hiver que le Maire de Paris et le Président de la région Ile-de-France et du STIF sont pris au dépourvu par les intempéries."

Preuve d'une grande constance dans le trolling neige, l'ancienne ministre avait déjà publié un communiqué de ce genre le 20 janvier après un week-end d'intempéries. Elle y dénonçait déjà "la mauvaise gestion du maire de Paris, Bertrand Delanoë et du président du Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF) Jean-Paul Huchon".

Valérie Pécresse ne se cache pas d'être en campagne pour prendre la tête de la région Ile-de-France , élection initialement prévue en 2014 mais qui devrait être repoussée à 2015.

Côté épisodes neigeux, rappelons que l'UMP - lorsqu'elle était au pouvoir - a eu droit à son lot de critiques chez les socialistes. Lors de très grosses intempéries en décembre 2010, Ségolène Royal, parlant elle-aussi de "chaos", avait même demandé la démission du secrétaire d'Etat aux Transports , Thierry Mariani.

Edit 15h40 :

David Assouline, sénateur socialiste de Paris, est ulcéré par la position de Valérie Pécresse, qu'il juge "ridicule" :

Du rab sur le Lab

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