La droite parisienne presse Cécile Duflot de s’expliquer sur le projet du Grand Paris. Dans une lettre ouverte, que s'est procuré le JDD, à l’intention de la nouvelle ministre du logement, les responsables UMP d’Ile-de-France, Valérie Pécresse en tête, s’inquiètent du devenir de ce projet : "Nous sommes nombreux à nous interroger sur les véritables intentions du gouvernement et à craindre le démantèlement programmé du Grand Paris".
Cécile Duflot, à la tête du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil régional, s’est en effet toujours opposée au projet. En 2010, elle a assuré que toutes les décisions sur l’organisation du Grand Paris devraient être "validées par référendum".
"Une vision de l'aménagement du territoire datant des années 1970"
Sur lejdd.fr
Avec l'entrée de ce dossier dans votre périmètre ministériel, ce projet incontournable nous semble en danger. Votre famille politique s'est en effet toujours opposée au Grand Paris et vous avez vous-même voté contre (...).
Nous sommes nombreux à nous interroger sur les véritables intentions du gouvernement et à craindre le démantèlement programmé du Grand Paris.
C'est en ces termes que la droite parisienne, menée par Valérie Pécresse - présidente du groupe UMP au conseil régional d'Ile-de-France et ne cachant pas ses ambitions pour prendre la tête de la région en 2016 - interpelle Cécile Duflot.
Le document intégral que s'est procuré le JDD est consultable en cliquant ci-dessous:
En janvier 2011, l'actuelle présidente du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil régional d'Ile-de-France et nouvelle ministre en charge du Grand Paris, a voté contre l'accord Etat-Région qui entérinait un métro automatique de 175 km et ses 72 nouvelles gares.
En février 2010, Cécile Duflot avait estimé que le concept du Grand Paris prôné par Nicolas Sarkozy était "une vision de l'aménagement du territoire datant de 1970".
Pendant la campagne des régionales en 2010, la secrétaire nationale d'EELV, avait affirmé:
Les décisions devront être validées par référendum. Je me battrais pour que les Franciliens décident de leur avenir.
Depuis, la ministre a voulu rassurer en affirmant qu'elle souhaitait mettre le projet "sur de bons rails".