Dans le débat sur l'intervention française au Mali, Valérie Pécresse se range, pour l'heure, dans la catégorie du soutien au chef de l'Etat - un soutien, explique-t-elle, qui n'exclut pas, pour autant le droit de questionner les actions entreprises.
Ce lundi 21 janvier, invitée de la matinale de Public Sénat / Radio Classique, la députée et chef de l'UMP au conseil régional d'Ile-de-France, va toutefois un peu plus loin, et n'hésite pas à convoquer ... le bon vieux temps de Nicolas Sarkozy.
Voilà ce qu'explique Valérie Pécresse :
Moi ce qui me tracasse dans cette intervention, c'est de voir par exemple l'isolement de la France.
Je pense que dans d'autres circonstances, si ça avait été Nicolas Sarkozy, nous serions partis à la bataille avec certainement beaucoup plus de soutiens, soit allemand, soit britannique, soit américain.
Je souhaite qu'une initiative diplomatique plus soutenue nous permettre d'être moins seuls.