En deux semaines, deux déplacements aux côtés de ministres. Le 27 novembre avec Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, et le 2 décembre prochain avec Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale. La Première dame de France s'affiche en effet plus régulièrement avec des membres du gouvernement ces derniers temps.
Avec Marie-Arlette Carlotti, Valérie Trierweiler s'était rendue à Vichy pour rencontrer le jeune Théo Curin, enfant handicapé champion de natation. Avec le ministre de l'Education nationale, elle se rendra à Créteil, dans une classe pour enfants handicapés mentaux expérimentant la tablette numérique.
A Vichy, le 27 novembre 2013 (Maxppp).
Des "initiatives communes" selon l'entourage de Valérie Trierweiler. N'y voyez donc pas de stratégie politique de sa part. N'y voyez pas non plus une demande particulière de membres du gouvernement.
L'entourage de la Première dame précise au Lab de quelle façon ces déplacements communs ont été organisés :
C'est à la suite de différentes rencontres avec Marie-Arlette Carlotti ou avec Vincent Peillon que ces déplacements ont été imaginés. Il y a eu des rencontres et des discussions sur les sujets concernés.
Mais ce sont des initiatives communes la plupart du temps, et vous connaissez l'attachement de madame Trierweiler à la question de l'enfance.
Le déplacement commun Trierweiler/Peillon aurait été imaginé "il y a plusieurs semaines déjà", et l'entourage de la Première dame assure qu'aucune autre sortie aux côtés de ministre n'est à son agenda.
Alors que François Hollande s'affiche de moins en moins en déplacement aux côtés de ses ministres, faut-il y voir une façon pour Valérie Trierweiler de représenter l'Elysée sans François Hollande ? Non, assure son entourage :
C'est toujours très ciblé, ce qu'elle fait. Le président n'a pas demandé cela. C'est une collaboration volontaire, partagée, décidée en commun avec certains ministres.
Il y a une action publique qui est représentée par le gouvernement. Elle peut recouper les combats de madame Trierweiler. Mais il n'y a pas un dessein politique.