Valls : "Sur Toulouse, Sarkozy a imposé une version officielle"

Publié à 06h37, le 26 mars 2012 , Modifié à 07h01, le 26 mars 2012

Valls : "Sur Toulouse, Sarkozy a imposé une version officielle"
Manuel Valls à l'Assemblée nationale le 14 juin 2011 (Reuters)

Agressif contre le Président-sortant lundi 26 mars, Manuel Valls dénonce dans Libération la "version officielle" imposée par le gouvernement. L'ancien candidat à la primaire socialiste souhaite avoir recours au Parlement pour comprendre comment un tel drame a pu se produire.

  1. "L'échec de Nicolas Sarkozy est flagrant"

    Sur liberation.fr

    La reprise des campagnes de chaque candidat n'aura pas tardé. Et celles-ci sont plus agressives. Dans une interviewx publiée par Libération le lundi 26 mars, Manuel Valls s'en est violemment pris au "hold-up idéologique" de la droite.

    Au regard des récents événements de Toulouse et Montauban, le directeur de la communication de François Hollande attaque l'attitude de Nicolas Sarkozy :

    les défaillances constatées à Montauban et Toulouse devraient l’inciter à un peu plus de modestie. Mais, pour éviter les vraies questions et imposer la version officielle, il a fait monter au créneau les quatre qui ont la haute main sur la police : Péchenard, Squarcini, Mancini et Guéant. Circulez, il n’y a rien à voir.

    Le député-maire d'Evry s'interroge sur "les failles" qui ont conduit à l'assassinat de 7 personnes et soulève la question d'une commission d'enquête parlementaire :

    La justice comme le Parlement doivent nous permettre de comprendre ce qui s’est passé.

    Le refus du PS d'adopter les mesures proposées par le gouvernement ? "Des lois stigmatisantes" selon Manuel Valls qui, en campagne pour le PS, n'oublie pas de pointer du doigt les "trois erreurs stratégiques" de la majorité sur la police de proximité :

    Un : il a remis en cause la police de proximité, or cette proximité est justement celle qui, par sa connaissance du terrain, peut faire le lien entre les trafics, l’activité de réseaux fondamentalistes et le risque terroriste. Deux : il a mis en œuvre une culture du chiffre, qui a créé un profond malaise dans la police. Et trois : il a supprimé des milliers de postes de policiers et de gendarmes. Toulouse n’a pas échappé à la règle.

Du rab sur le Lab

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