VIDÉO - À la foire du livre de Brive, Alain Juppé met la pression à Jean-Louis Debré pour obtenir son soutien public

Publié à 20h54, le 07 novembre 2016 , Modifié à 20h58, le 07 novembre 2016

VIDÉO - À la foire du livre de Brive, Alain Juppé met la pression à Jean-Louis Debré pour obtenir son soutien public
© Montage Le Lab via AFP

Favori des sondages de la primaire de la droite, depuis des mois et encore à 13 jours du premier tour, Alain Juppé est confiant. Mais prudent. À chacune de ses interventions médiatiques, de ses meetings ou de ses dédicaces, le maire LR de Bordeaux ne manque pas de rappeler qu’il "faut aller voter, et dès le premier tour".

L’ancien Premier ministre est aussi très préoccupé par ses soutiens. À l’image de cette séquence capturée par Quotidien lors de la foire du livre de Brive-la-Gaillarde, samedi 5 novembre : Alain Juppé mettant gentiment la pression à Jean-Louis Debré pour obtenir son soutien public. Et de préférence avant le troisième débat, qui se déroulera jeudi 17 novembre.

Voici l’échange entre les deux hommes :

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- Alain Juppé : Ah Jean-Louis ! [...] Et quand tu vas le faire ?



- Jean-Louis Debré : Quand tu veux !



- Alain Juppé : Bah oui mais c’est bientôt ! On se voit écoute… On se voit ou on se téléphone, mais il faut… dans les dix jours, là ! Sous la forme que tu veux, où tu veux, quand tu veux… Pour moi, c’est très important ! Tu m’avais dit, quand on s’était vu il y a quelques mois, qu’il n’y avait pas d’ambiguïté, mais si tu me le dis, maintenant… En tout cas, avant le prochain débat !



- Jean-Louis Debré : D’accord.

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Un instant à revoir ci-dessous en vidéo :




Le suspense est loin d'être insoutenable. L’ancien Président du Conseil constitutionnel, qui plus est ami de Jacques Chirac, soutiendra très très très probablement Alain Juppé. Et certainement pas Nicolas Sarkozy, qu'il décrit comme "un chef de clan" qui n’a "aucun sens de l’État".

Seulement, ça serait quand même pas mal si Jean-Louis Debré pouvait annoncer publiquement ce soutien avant le troisième débat, lui fait comprendre Alain Juppé. Histoire d’afficher une belle prise, comme il l’a fait avec 600 élus centristes avant le premier, et avec la présidente d’Île-de-France Valérie Pécresse avant le deuxième.

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