DROP THE MIC – "Du rodage et une forme de bizutage." C’est ainsi que François de Rugy a minimisé les couacs à l’Assemblée nationale et défendu ses vice-présidents LREM néophytes chargés de présider les séances après les multiples critiques et gueulantes des oppositions variées.
Mais les députés plus expérimentés, à l’instar là d’André Chassaigne (PCF), là de Philippe Gosselin (LR), ironisent sur les débuts délicats de la majorité présidentielle. Lors du deuxième jour de débats sur la loi de moralisation, un jour de grand n’importe quoi , Philippe Gosselin est d’ailleurs sorti de ses gonds pour s’en prendre à Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois et rapporteure LREM de ce texte sur la moralisation. "Je m’étonne que madame la présidente, rapporteure de la commission des lois, émette un avis négatif à un amendement qui vise à la suppression d’une partie d’un décret contra legem", commence-t-il, avant de "suggérer" la publication d’un Le règlement de l’Assemblée nationale pour les nuls :
"Je ne vais pas faire un point de droit et juriste pointilleux. Mais c’est incompréhensible. C’est incompréhensible. Ici, nous fabriquons la loi, nous le disons depuis de nombreux siècles, depuis quelques heures c’est un peu plus laborieux. J’en conviens. On peut prendre quelques libertés avec des explications de vote, faire revoter, je veux bien, quelques libertés avec le règlement de l’Assemblée nationale. Je suggère d’ailleurs qu’on sorte un nouveau bouquin Le règlement de l’Assemblée nationale pour les nuls. Je pense qu’il fera florès. Mais quand même. Avoir la présidente de la commission des lois qui donne un avis défavorable à un décret contra legem, là, franchement, les bras m’en tombent.
"
Un moment à revoir en vidéo ci-dessous, isolé par le Lab :
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