SERVICE MINIMUM - Benoît Hamon et Manuel Valls ont fait le strict minimum pour montrer une image d’unité après la victoire du premier sur le second à la primaire de la Belle Alliance Populaire. Résultat : une poignée de mains fugace et sans chaleur (ni allocution) au siège du Parti socialiste rue de Solférino. Bien loin de l’image d’unité montrée en 2011 après la victoire de François Hollande sur Martine Aubry.
"Elle était pour les journalistes", assure ce lundi 30 janvier sur LCP le très vallsiste porte-parole des députés PS Hugues Fourage. Qui ajoute :
"Il y a toujours ces poignées de main qui sont faites entre le vainqueur et le vaincu. C’est pour donner une image, je ne suis pas sûr qu’elle soit nécessaire. Elle est pour l’un comme pour l’autre imposée par une vision médiatique.
"
Et d’affirmer que ni Benoît Hamon ni Manuel Valls n’étaient franchement chauds pour cette image de réconciliation :
"On peut très bien ne pas aller saluer son adversaire dans un truc un peu fabriqué. J’étais à Solférino hier soir, ni l’un ni l’autre n’avaient envie. Il y avait les caméras parce que tout le monde voulait avoir cette dimension-là. La photo, c’est un épiphénomène. La poignée de main, ce n’est pas ce qui fait la politique en fait.
"
Un passage à voir en vidéo, isolé par LCP :
- @HuguesFourage : "Ni l'un ni l'autre n'avait envie de cette poignée de main" @manuelvalls@benoithamon#primairegauche#PolMatpic.twitter.com/MRbz7yUl6e
— LCP (@LCP) 30 janvier 2017
Un passage obligé demandé aussi par les militants et auquel s’est livrée la droite après la primaire, mettant en scène l’unité autour de François Fillon et d’Alain Juppé.
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