VIDÉO - Le principal ennemi d’Alain Juppé selon Juppé, c’est… Juppé

Publié à 20h00, le 10 octobre 2016 , Modifié à 08h38, le 11 octobre 2016

VIDÉO - Le principal ennemi d’Alain Juppé selon Juppé, c’est… Juppé
Alain Juppé était l'invité de Ruth Elkrief, lundi 10 octobre sur BFMTV.

MON PIRE ENNEMI - Plus les semaines passent et plus Alain Juppé peut croire en ses chances de victoire lors la primaire de la droite. Dans les derniers sondages, le maire de Bordeaux distancerait assez nettement Nicolas Sarkozy lors du premier tour. Autre signe de bonne santé en politique, les ralliements se multiplient pour Alain Juppé – après Hervé Mariton et Philippe Gosselin de la team "Manif pour tous", Hubert Falco a choisi lui aussi de rejoindre Juppé . Et pourtant, il lui reste encore un ennemi à vaincre s’il veut remporter cette bataille : lui-même.

Invité de Ruth Elkrief lundi 10 octobre sur BFMTV, Alain Juppé a expliqué qu’il n’était pas à l’abri d’une "bourde" dans cette campagne. Voici l’échange qu’il a eu avec la journaliste :  

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- Ruth Elkrief : A 40 jours du premier tour, c’est le 20 novembre, qu’est-ce qui pourrait vous faire chuter ?



- Alain Juppé : Un événement imprévu par définition, une bourde de ma part. Ça peut toujours arriver naturellement. Ou un coup de génie de mes adversaires ou de mes concurrents. 

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Voici la séquence isolée par Le Lab en vidéo : 




[BONUS TRACK] Passé ou avenir judiciaire ? 

Après avoir invoqué Montesquieu pour se payer Nicolas Sarkozy et sa proposition sur les référendums , Alain Juppé a glissé une autre amabilité à son adversaire politique. Le maire de Bordeaux était interrogé sur sa condamnation de 2004, un an d'inéligibilité pour "prise illégale d'intérêt" et 14 mois avec sursis, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. 

Il a dit que "naturellement" il se sentait visé par la proposition d'Emmanuel Macron d'avoir un casier judiciaire vierge quand on est candidat. "Tout le monde connaît ma situation, je me suis exprimé et je crois que les Français m'ont compris et qu'ils m'ont relégitimé à plusieurs reprises", a-t-il dit avant de lâcher :

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Vous savez en matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir.

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Pressé de dire à qui il pensait, il a assuré : "Non, non, c'est un propos général". Rien à voir donc avec le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel dans l'affaire Bygmalion pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. 

Retrouvez la séquence ici en vidéo : 

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