VIDÉO - Michèle Alliot-Marie raconte sa campagne "assise sur des bottes de foin"

Publié à 13h55, le 09 février 2017 , Modifié à 13h57, le 09 février 2017

VIDÉO - Michèle Alliot-Marie raconte sa campagne "assise sur des bottes de foin"
Michèle Alliot-Marie sur le plateau de ".pol", jeudi 9 février 2017 © DR

À L'ANCIENNE - Michèle Alliot-Marie est candidate à l'élection présidentielle, mais à part ses interventions médiatiques, le grand public n'a aucune image de sa campagne de terrain. C'est que l'ancienne patronne du RPR a dit vouloir aller à la rencontre des Français sans les médias, qui ne sont jamais invités à suivre ses déplacements et ne peuvent donc pas rendre compte.

Elle-même n'en fait absolument pas la promotion, son compte Twitter ne servant par exemple, presque exclusivement, qu'à relayer ses interviews. Mais alors à quoi diable peut bien ressembler la campagne de "MAM" ? Invitée jeudi 9 février de .pol, la webémission du Lab en partenariat avec L'Internaute, Le Huffington Post et Le JDD, l'ex-multi-ministre donne quelques détails :

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Tout ce que j'ai fait quand je voulais écouter les Français, je l'ai fait sans médias. Maintenant, je retourne auprès des Français leur dire ce que j'ai tiré de nos rencontres et ce que je sais de par mon expérience notamment ministérielle ou au Parlement européen aujourd'hui. Et là vous serez conviés et j'espère que vous allez m'accompagner.



[...] Ma campagne - on vous passera un certain nombre de photos si vous voulez -, c'est par exemple des rencontres, assise sur des bottes de foin, dans une ferme du côté de l'Aveyron, où on est en train de discuter des problèmes de loups qui viennent égorger les brebis ; ma campagne, c'est quand je vais dans une toute petite entreprise dans l'Est de la France qui est un leader mondial en matière de création de combinaisons de coureurs de fond [elle est coupée].

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Une séquence à revoir en vidéo :



On attend donc d'avoir l'occasion de voir tout cela par nous-mêmes. En attendant, Michèle Alliot-Marie veut faire une campagne relativement discrète, sans grands meetings ou événements coûteux, comme la plupart des autres candidats à la présidentielle. Car même si elle compare les meetings à des "orgasmes", elle trouve aussi cela assez inutile et indécent en matière de dépense. Une position qu'elle développe à nouveau ce jeudi dans .pol :

 

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J'ai fait des grands meetings, je sais ce que c'est qu'un grand meeting, je sais combien ça coûte, aussi. Et je sais que ça ne fait pas bouger une seule voix. Alors certes, ça intéresse les médias et les médias sont une sorte de relais. [...] Les gens indécis dans un meeting, c'est peut-être 2%. Alors on se fait plaisir, c'est l'ego.

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Et d'annoncer une certaine maîtrise financière de sa campagne, admettant qu'elle "n'a pas les moyens des gens qui se présentent avec un parti politique" :

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- Journaliste : Vous partez sur quel budget, vous partez sur les 800.000 euros qui seront remboursés par l'État si vous êtes au premier tour ?



- Michèle Alliot-Marie : Non y'a plus parce qu'il y a des gens qui me soutiennent et des gens qui contribuent selon les formes habituelles. Mais il est évident que je ne ferai pas une campagne à 20 millions. [...] 20 millions au moment où les Français se trouvent en grande difficulté économique, je trouve que ça a un côté indécent.

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