#SoutienDiscret - Ils ont quelques points communs, mais surtout de grandes divergences, comme l’ont montré les débats. Au point que plusieurs élus vallsistes anticipent un mouvement vers Emmanuel Macron en cas de victoire de Benoît Hamon dimanche 29 janvier lors du second tour de la primaire de la BAP. Manuel Valls, lui, ne fera pas le chemin vers "En Marche !". Mais il ne fera pas non plus activement campagne pour Benoît Hamon.
Invité de BFM TV ce vendredi, l’ancien Premier ministre, en ballotage défavorable avant le second tour du scrutin organisé par le PS, a rappelé qu’il serait "loyal" envers le vainqueur de la primaire tout en précisant qu’il ne portera pas le programme de son ancien ministre de l’Education nationale :
"Non, je ne pourrai pas défendre son programme. Mais je serai loyal, puisqu’il y a des règles pour la primaire.
"
"Je m’effacerai. Mais je ne me place pas dans cette perspective", ajoute celui qui a évoqué en son temps l’existence de deux gauches, même si cela visait alors plutôt Jean-Luc Mélenchon.
Un passage à voir en vidéo, isolé par BFMTV :
Si le défaitisme prévaut chez les élus vallsistes , le candidat espère encore inverser la tendance. Et il estime que s'il ne remportait pas le second tour de la primaire socialiste élargie, il serait impossible de créer "une dynamique" pour résister à Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. "Si ça n'est pas moi demain, on ne sera pas en capacité de créer une dynamique, de résister là à Mélenchon, là à Macron", insiste-t-il.
En déplacement avec Arnaud Montebourg ce vendredi, Benoît Hamon s'est félicité que Manuel Valls ait déclaré qu'il "serait loyal" et "s'effacerait" en cas de défaite. "Etre loyal, c'est accepter le verdict. Qu'il s'efface, ça ne me paraît pas choquant. Il a défendu un projet politique différent, avec des options très différentes de ce que pouvait proposer Arnaud ou moi. Il serait incongru qu'il devienne porte-parole d'idées qu'il semblait combattre durant la primaire", a affirmé le favori du second tour.