Peillon l'enseignant, studieux prof de philo

Publié à 17h29, le 17 mai 2012 , Modifié à 17h31, le 17 mai 2012

Peillon l'enseignant, studieux prof de philo
Vincent Peillon, en 2012. (Maxppp)

Quel professeur était Vincent Peillon, le nouveau ministre de l'Education, nommé mercredi 16 mai, qui a enseigné la philosphie deux ans à Calais ?

Un bosseur, à en croire l'interview donnée à nordlittoral.fr, en mars 2011.

  1. Peillon, de l'enseignement au ministère

    Sur calais.maville.com

    A l'époque [entre 85 et 87, ndlr], je bossais comme un dingue.

    Je travaillais sur Merleau-Ponty, je préparais l'agrégation. Je me réveillais à 5 heures du matin et je me couchais à minuit.

    Vincent Peillon, le nouveau ministre de l'Education, a enseigné la philosophie deux ans à Calais, sa première affectation, en 1985.

    Et malgré la charge de travail, il garde un bon souvenir de l'époque, explique-t-il à nordlittoral.fr en 2011.

    Quand je suis arrivé à Calais, c'était la première fois que la philosophie était enseignée aux élèves de terminale technique.

    Ça n'était pas des jeunes qui étaient particulièrement portés sur les matières littéraires [...] J'avais sept classes : les G qui étaient axés sur la comptabilité, les F plutôt technique, les ES plus sur l'économie sociale, les S qui étaient considérés comme l'élite.

    Son affectation à Calais, qu'il quittera en 87, était attendue. Il explique que ça n'a pas entamé sa détermination à enseigner : 

    On [le] savait, c'était courant à l'époque.

    J'avais beaucoup de copains qui étaient affectés dans des établissements du Nord ou du Pas-de-Calais. Mais ça ne nous choquait pas, on avait un état d'esprit de "hussard noir", on était prêt à enseigner n'importe où.

    On se retrouvait le week-end ou certains soirs en semaine [...]

    On se mélangeait moins avec nos collègues calaisiens, sans doute parce qu'ils étaient plus âgés et qu'ils menaient déjà une vie de famille.

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