Visite en Chine de Hollande : il ne faut "peut-être pas" attendre de grands contrats

Publié à 16h26, le 20 avril 2013 , Modifié à 16h32, le 20 avril 2013

Visite en Chine de Hollande  : il ne faut "peut-être pas" attendre de grands contrats
Nicole Bricq, en mars 2013. (MaxPPP)

Il ne faut pas attendre de la visite de François Hollande en Chine, jeudi 25 et vendredi 26 avril, la signature de grands contrats pour la France. C'est la ministre du Commerce Exterieur qui le dit. Nicole Bricq qui considère également que le gouvernement de François Fillon a fait "beaucoup d'erreurs", "des fautes" quand il était au pouvoir et une offre commercialo-diplomatique "quand même assez arrogante".

"Moi je suis allé en Chine en janvier préparer le volet économique de cette visite extrêmement importante" indique la méconnue ministre sur les ondes de France Inter, ce samedi 20 avril, citant notamment un partenariat franco-chinois dans l'aéronautique et "bien sûr, le nucléaire".

Faut-il attendre pour autant l'annonce de grandes signatures ?

Après une hésitation et un petit rire nerveux, Nicole Bricq répond par la négative : 

Ce n'est peut-être pas ce qu'il faut attendre.

Vous savez, le président et moi on est vraiment d'accord sur cette ligne : on promeut bien sûr l'industrie, l'économie, les entreprises françaises mais en même temps, nous ne sommes pas des voyageurs de commerce...

Et la politique où l'on annonce des grands contrats à l'avance et quand on regarde ce qui en résulte...

Et la ministre du Commerce Extérieur de montrer du doigt le bilan des exports du gouvernement de François Fillon : 

Moi je vais dans le monde entier et je vois quand même qu'il y a eu beaucoup d'erreurs faites dans les pays que je visite, de la part du gouvernement précédent.

Il y a eu des fautes. On a pas été suffisamment attentifs. Notre offre quelquefois a été quand même assez arrogante. Donc n'annonçons pas, mais faisons.

Du rab sur le Lab

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