Vote des étrangers : Hortefeux appelait à "l'audace"

Publié à 10h52, le 29 novembre 2011 , Modifié à 10h54, le 29 novembre 2011

Vote des étrangers : Hortefeux appelait à "l'audace"
Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, le 6 décembre 2006, sur le perron de l'Élysée. (Reuters)

Comme Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, Brice Hortefeux fut en 2005 un chaud partisan du droit de vote des étrangers aux élections locales.

Le Lab a retrouvé son plaidoyer.

  1. Hortefeux fait écho à la position (de l'époque) de Sarkozy

    Sur lelab.europe1.fr

    Cette sortie de Brice Hortefeux, le plus fidèle des sarkozystes n'intervenait évidemment pas par hasard, mais au lendemain d'une prise de position remarquée de Nicolas Sarkozy, alors ambitieux ministre de l'Intérieur. (vidéo ci-dessus)

    Le Lab a retracé les nombreuses pirouettes de Nicolas Sarkozy sur cette question.

  2. Cet article se construit avec vous !

    Vous avez vu une video, un tweet, un article sur les revirements de l'UMP sur le droit de vote des étrangers ? Collez le lien dans les commentaires, nous l'ajouterons à l'article !

  3. 2005 : Hortefeux et l'argument du père de Zidane

    Sur discours.vie-publique.fr

    Invité de France Info le 26 octobre 2005 (et non pas 2006 comme indiqué par erreur sur le site qui retranscrit l'interview ), Brice Hortefeux argumente longuement en faveur du droit de vote des étrangers.

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    Finalement : ne serait-il pas juste que celui qui s'est intégré et qui paie ses impôts puisse voir ce que l'on fait de son argent ?

    Je prends des exemples très simples : on connaît tous le restaurateur asiatique qui a fui par exemple le régime oppressant communiste terrible de Pol Pot, ses enfants sont aujourd'hui français, mais lui souhaite conserver un lien avec son pays d'origine; eh bien, il n'a pas le droit de voter.

    Vous prenez le père de Zidane. Eh bien, sans doute le père de Zidane n'a-t-il pas le droit de voter.

    Donc, ce qui est proposé, c'est, encore une fois, des mesures qui simples, qui sont justes, c'est un débat, c'est ouvert, nous sommes naturellement prêts à la discussion mais nous disons simplement : ne faisons pas de montagne de ce qui n'est qu'une proposition et une proposition d'ailleurs qui a été concrétisée il y a très longtemps puisque cette procédure existe depuis 1850 en Suisse, 1850, et il y a aujourd'hui quatorze pays en Europe qui la pratiquent.

    Donc, vous voyez, c'est simplement oser l'audace et l'imagination.

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