Augmenter les impôts pour les plus riches et accorder le droit de vote aux étrangers, Zinedine Zidane est pour.
Très discret sur les sujets politiques, l'ancien joueur des Bleus s'est exprimé en faveur de ces deux mesures prévues dans le projet présidentiel de François Hollande, dans un entretien au magazine du Monde, en kiosque dès le vendredi 22 juin et dont quelques extraits sont publiés sur lemonde.fr.
Zidane : "On va demander de l'argent à ceux qui en ont. C'est logique"
Sur europe1.fr
Zinedine Zidane, l'ancienne star des Bleus et une des personnalités préférées des Français en 2012, s'est montré favorable à deux mesures inscrites dans le projet présidentiel de François Hollande, dans un entretien au magazine du Monde, en kiosque dès le vendredi 22 juin et dont quelques extraits sont publiés sur lemonde.fr.
Une prise de position d'autant plus rare que le joueur de foot est d'ordinaire très discret en matière de politique.
Interrogé sur la tranche d'imposition de 75 % concernant la part des revenus supérieure à un million d'euros par an, il affirme :
Aujourd'hui, avec ce qui se passe, on va demander de l'argent à ceux qui en ont. C'est logique.
Et explique :
Je n'ai jamais eu de problèmes avec le fait de payer des impôts, de reverser 50 centimes pour un euro gagné.
Je ne vis pas en France mais je ne vis pas dans un paradis fiscal. [...]
Je vis en Espagne, je paye mes impôts comme tout le monde.
Autre mesure en faveur de laquelle le joueur de foot s'est montré favorable, sans trop s'épancher dessus : le droit de vote aux étrangers.
On ne va pas faire dix minutes là-dessus mais pour vous répondre clairement : quelqu'un qui contribue, en payant ses impôts, à la vie active du pays, a le droit de voter.
C'est juste ce que je pense
La dernière prise de position politique de Zinedine Zidane remonte à mai 2002, pendant l'entre deux tours de l'élection présidentielle qui a vu Jean-Marie Le Pen accéder au second tour, face à Jacques Chirac :
Quand on voit qu'il y a 30 % d'abstention et qu'a l'arrivée ça fait un tête-à-tête Chirac - "l'autre", c'est pas possible, c'est pas jouable.
Ce que je veux simplement dire aux gens c'est qu'ils faut qu'ils votent, c'est très important et surtout penser aux conséquences que ça peut avoir en votant un parti qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la France.