LOOKING FOR A JOB - La question trotte toujours dans la tête de l'entourage de François Hollande: où recaser Segolène Royal ?
Ce 28 juin dans Le Monde, un ministre s'apitoie: "Il faudra l'aider à ce qu'elle se trouve. Il faudrait quelque chose qui la sorte un peu de sa situation." Solférino ? Improbable. L'ARF ? Loupé. Du coup, "François s'interroge".
"François s'interroge"
Sur Le Monde
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Il faudra l'aider à ce qu'elle se trouve. Il faudrait quelque chose qui la sorte un peu de sa situation, qui lui permette de reconstruire une légitimité, une image.
"La remarque vient d'un ministre anonyme, cité par Le Monde ce 28 juin. Il témoigne du "problème" que pose la situation de Ségolène Royal à François Hollande. A en croire ses proches, "François s'interroge" et cherche toujours un tremplin pour la vaincue de La Rochelle.
Depuis sa défaite, les pistes ont été nombreuses : celle de succéder à Martine Aubry à la tête Solférino a vite été jugée improbable. Certains la voyaient à la présidence de l'Association des régions de France (ARF) à la place d'un Alain Rousset. Mais ce dernier n'a pas été nommé au gouvernement, seule condition de l'échange de poste. Et selon Le Monde, les connaisseurs de l'institution "ne lui accordent guère de chances":
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Si elle se présente à l'ARF, elle ne sera pas élue.
"Reste la piste de la tête de l'Internationale socialiste dont elle est vice-présidente. Toutes ces hypothèses mettent en rogne Ségolène Royal. Le 21 juin, en pleine élection pour le perchoir, elle se lâche sur twitter et poste huit messages d'affilé de cette teneur:
Je découvre ds les médias qu'on me prête l'intention de briguer l'arf, après le parti, et même la mairie de Paris! Stop.Je n'ai rien demandé
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) Juin 21, 2012