Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin râlent contre les fuites qui se multiplient dans la presse

Publié à 07h33, le 09 juillet 2014 , Modifié à 07h33, le 09 juillet 2014

Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin râlent contre les fuites qui se multiplient dans la presse
© Maxppp.

Salaires de collaborateurs , billets d'avion de Nadia Copé , montant de la dette avant les conclusions de l'audit, vacances à Center Parcs de Xavier Bertrand ou encore les factures téléphoniques de Rachida Dati ... Ras-le-bol, répondent les ténors de l'UMP. Les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, qui forment avec François Fillon le triumvirat chargé d’assurer la direction de l’UMP, en ont marre que les informations sur l’UMP, et quelques boules puantes, se retrouvent dans la presse.

Si les comptes de l’UMP étaient le seul problème... Mais il y a aussi les fuites dans les médias presse, celles qui ont conduit Luc Chatel, lundi 7 juillet, à écarter les collaborateurs d'Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin d'une réunion sensible à l'UMP. Alain Juppé a ainsi parlé de "toutes ces fuites dans la presse organisées par je ne sais qui..." qui doivent cesser. Et il n'est "pas optimiste"… Jean-Pierre Raffarin, autre membre du triumvirat, a quant à lui dénoncé une "manipulation orchestrée" concernant ces fuites dans la presse.

Du côté de Jean-François Copé, on s’interroge à voix haute sur ces fuites. L’ancien président de l’UMP s’étonne ainsi, selon Le Figaro, que "certains chiffres de l’audit avancés par François Fillon" se retrouvent dans les journaux. "Tout le monde devient une cible et cela ne s’arrêtera pas", a ajouté le maire de Meaux ciblant visiblement l'entourage de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. "Tout ceci est détestable", a renchérit Alain Juppé.

Quant à Luc Chatel, le secrétaire général du parti, interrogé par Le Figaro , il lâche :

"

J’ai également lu dans la presse ces derniers jours ce qui s’apparente à une campagne de déstabilisation. Je mets en garde contre les comportements qui relèvent de la chasse aux sorcières et en appelle au sens de l’intérêt général.

"

Sera-t-il entendu alors que Rachida Dati reconnaissait que "ce qui sort dans la presse, ça ne vient pas de la gauche" ? Selon un sénateur UMP, cité anonymement par Le Figaro, "les agitateurs de hochet à merde" sont à chercher du côté de "ceux qui veulent le retour de Sarkozy". 

Du rab sur le Lab

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