Deux jours après l'attentat à Charlie Hebdo qui a coûté la vie à 12 personnes, l'une des questions qui agite la classe politique française est celle de la présence – ou non – du Front national au rassemblement du dimanche 11 janvier.
Invité d'iTÉLÉ ce vendredi 9 janvier, le député PS de l'Essonne Malek Boutih balaye d'un revers de la main cette polémique, préférant cibler les terroristes. Il explique :
Les gens qui tirent, les gens qui tuent, les gens qui égorgent, ils ne regardent ni vos origines, ni le quartier où vous habitez, ni là où vous avez voté ou si vous êtes inscrits sur les listes électorales. On a affaire à une forme de nazisme nouveau, l'islamo-nazisme, des gens qui n'ont aucune limite à la barbarie.
Cette réflexion conduit donc l'ancien président de SOS Racisme à interroger les politiques sur leur présence à la marche républicaine. "Je pense que dimanche sera une journée historique. Est-ce qu'à cette heure-là, ils seront au rendez-vous de la nation ?", demande-t-il.
Doit donc venir à cette marche tout "être humain" attaché aux valeurs de la démocratie, "le bien le plus précieux qu'on ait jamais conquis dans notre histoire", estime Malek Boutih.