Après avoir été mis en garde à vue dans le cadre de l’Affaire Tapie, Claude Guéant avait pesté, sorti l’artillerie lourde et dénoncé ce qu’il considérait être "un scandale d’Etat". Rebelote ce lundi 7 juillet dans le Figaro où l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy réitère ses accusations contre "un cabinet noir" de l’Elysée version François Hollande.
Ainsi, alors qu’il dénonce "l’instrumentalisation de la justice" après la garde à vue de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant assure qu’"abattre Nicolas Sarkozy et ses proches est devenu une obsession d’Etat". Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, "tout est programmé et médiatiquement maîtrisé". "C’est toujours à un moment où cela arrange le pouvoir en place que des documents ou pseudo-révélations apparaissent", accuse-t-il.
Et de développer ce qui prouve, selon lui, qu’il existe bien "un cabinet noir" au sommet de l’Etat :
En décembre, alors que j’étais entendu, l’officier de police judiciaire en charge du dossier a reçu un appel téléphonique du ministère de l’Intérieur pour connaître mes déclarations. Cela ressemblait fort à un appel de "cabinet noir". C’est en tout cas totalement illégal.
Après ses premières accusations contre l’Elysée et le "scandale d’Etat" qu’il dénonçait, Claude Guéant avait été accusé de "parano" par Bruno Le Roux, le patron des députés PS et proche de François Hollande.