Il avait créé la polémique. Et avait des ambitions : se présenter dans de près d'une dizaine de cantons aux élections départementales de mars 2015. Et notamment à Bobigny, Bagneux, Lyon ou Strasbourg. Finalement, le parti des musulmans (l’Union des démocrates musulmans français de son vrai nom), cible de cadres du Front national, ne présentera des candidats que dans un seul canton marseillais.
C’est ce qu’annonce ce mardi 17 février au Parisien l’un des candidats potentiels de ce parti communautaire en Seine-Saint-Denis. Le problème ? Le manque de moyens financiers pour mener campagne et la fuite des mécènes face à la polémique. "Nous avons trop peu de moyens financiers et nous devons donc nous focaliser là où nous espérons avoir le meilleur score", explique au quotidien le fondateur du parti, Najib Azergui.
Dimanche 15 février, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, avait qualifié d'"erreur stratégique majeure" l'existence de l'Union des démocrates musulmans de France (UDMF, car "c'est ce que cherchent les terroristes". Il avait lancé, sur BFM TV :
Je suis en désaccord. Parce qu'à partir du moment où on aura un parti musulman, on aura d'autres partis. Cela va à l'inverse de ce que cherche à faire cette pseudo-formation politique.